Il était une fois un Diable : Stijn Vreven

Sports |

Pour cette nouvelle année, Proximus Pickx vous propose une nouvelle série consacrée aux Diables Rouges qui n’ont pas vraiment marqué l’Histoire. Internationaux le temps d’une poignée de sélections, ils figurent tout de même dans le grand livre de notre équipe nationale. Focus cette fois-ci sur Stijn Vreven.

De Pickx

Partager cet article

Il fut un temps où les meilleurs joueurs de Belgique évoluaient aux Pays-Bas. Partir en Eredivisie était vu comme un pas en avant important dans sa carrière. Pas étonnant dès lors que les sélectionneurs belges aient été piochés un peu dans tous les clubs, estimant que ce qui jouait chez nos voisins était forcément meilleur. C’est un peu grâce à ça que Stijn Vreven s’est retrouvé en équipe nationale.

Force brute et queue de cheval

La carrière de Stijn Vreven est particulière. Il débute en pro à 20 ans avec Malines en 1993. L’arrière droit y fait petit à petit son trou avant de filer à La Gantoise, en 1997. Vreven a déjà 24 ans et traverse les saisons dans un certain anonymat. S’il se signale, c’est surtout par sa rugosité. Pour sa première année avec les Buffalos, il écope ainsi de 11 jaunes et 1 rouge en 29 matchs. Un joli ratio. Car Vreven est du genre à mettre le pied pour marquer son territoire.

Ce tempérament de guerrier lui vaudra un transfert aux Pays-Bas en 1999, du côté d’Utrecht. Rien de ronflant, mais en Eredivisie Stijn Vreven s’impose et devient une valeur sûre de son équipe. A son arrivée aux Pays-Bas, il s’assagit un peu, prend moins de jaunes et se bonifie. Avec sa queue de cheval, on le reconnait directement.

Antheunis racle les fonds de tiroirs

Au sortir de la bonne Coupe du Monde 2002, Aimé Antheunis remplace Robert Waseige à la tête des Diables Rouges. Pour ses premiers matchs avec la Belgique, l’ancien coach à succès de Genk et Anderlecht brasse large, désireux de voir un maximum de monde pour créer son nouveau noyau. Et forcément, il regarde ce qui se fait aux Pays-Bas. Et voilà comment Stijn Vreven est appelé à porter le maillot national.

Sa première cap, il y a droit en août 2002 à l’occasion d’un match amical contre la Pologne. Il remplace le vétéran Jacky Peeters en cours de partie et entre donc dans la grande famille des Diables à 29 ans. Quelques semaines plus tard, il est également de la partie pour le début des qualifications pour l’Euro 2004. Mais 90 minutes d’un niveau douteux contre la Bulgarie plus tard, et l’aventure de Vreven chez les Diables est déjà terminée.

Coach en tribune

La suite de sa carrière le mènera en Allemagne (Kaizerslautern), aux Pays-Bas encore (Vitesse, ADO), à Chypre (Omonia Nicosie) avant de revenir en Belgique, à Saint-Trond puis de terminer tranquillement dans les divisions inférieures à Tongres et Leopoldsburg. En 2010, Vreven range les crampons pour sortir le training de coach.

Il commence d’abord dans les divisions inférieures avant de grimper petit à petit, au point de se retrouver à Waasland-Beveren en 2015. Comme à Lommel avant, Vreven est adepte d’un coaching particulièrement virulent. L’homme n’hésite pas à exprimer son mécontentement avec hargne auprès des arbitres, ce qui lui vaut plusieurs passages en tribune pour suspension.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top