« Euphoria » revient enfin avec une seconde saison

Séries | « Euphoria », vous vous souvenez ? Cette adaptation d’une série israélienne qui a pointé le bout de son nez en 2019, sans crier gare et qui en a scotché plus d’un, y compris aux Golden Globes où Zendaya, rôle principal, repartait avec la convoitée statuette de meilleure actrice dramatique. La crise du Covid reportant de nombreux tournages, beaucoup ont cru que cette série brut de décoffrage subissait un arrêt tout aussi brut. Mais la patience est toujours récompensée : c’est donc début 2022 que la suite tant attendue arrive sur HBO (et en exclusivité sur Be tv dès le 10 janvier). Si le contenu de cette saison reste un secret jalousement gardé, voici quelques raisons pour lesquelles nous l’attendons avec grande impatience.

De MF

Publié le 08.01.22

2min

1. La beauté dans la laideur

Si une chose a pu frapper tous ceux qui ont dévoré la première saison d’« Euphoria », c’est bien son esthétisme, et ce, à tout niveau. La photo est magnifique, et si la série dépeint l’angoisse et la descente aux enfers de son casting, elle le fait avec un visuel tout simplement envoûtant. Niveau musique, la bande-son a été tout aussi travaillée que le visuel, avec des envolées hip-hop et électro enivrantes concoctées par le talentueux rappeur/producteur Labirinth.

2. Zendaya

Il y a quelques années, Zendaya était un produit Disney comme l’écurie de la célèbre souris en compte tant, très jolie, mais avouons-le, un peu lisse. Si « Dune » sorti plus tôt cette année a pu montrer au plus grand nombre ses talents, « la » série qui l’a révélée, c’est bien « Euphoria ». Peu de producteurs auraient misé sur elle pour un drame si intense, et pourtant, à la vision de la première saison, impossible d’imaginer quelqu’un d’autre dans le personnage de Rue Bennett, cette adolescente de retour de cure de désintox, toujours sur le fil du rasoir. Une prestation unanimement reconnue et récompensée du Golden Globe de la meilleure actrice dans une série dramatique.

3. La caution HBO

Les réseaux et les plateformes de streaming sont nombreux. La quantité de la production aussi : du coup, ce n’est pas évident de ne pas avoir un passage à vide créatif de temps à autre. Pourtant, force est de constater que le tampon HBO sur une série est un vrai gage de qualité. Difficile ces dernières années, entre des chefs d’œuvre comme « Succession », « Mare of Easttown » ou encore « The White Lotus », de reprocher une mauvaise série à la grande chaîne américaine.

4. La filiation réussie à de grands classiques

S’inspirer sans copier, c’est un vrai talent, et ce n’est pas Quentin Tarantino qui vous dira le contraire. Ainsi, chez « Euphoria », on ne sent jamais de copie facile, mais bien des influences judicieuses. En effet, difficile en regardant la série de ne pas penser aux premières excellentes saisons de la version anglaise de « Skins », ou encore au cinéma coup de poing de Larry Clark et de son cultissime « Kids » et à celui de Nicolas Winding Refn (« Drive », « The Neon Demon ») dans son esthétisme de la violence.

Profitez de la saison 2 d'« Euphoria » en exclusivité sur Be tv dès le 10 janvier.

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