Jane Birkin, une artiste complète à la carrière cinématographique oubliée

Cinéma |

Connue essentiellement pour son couple médiatisé avec Serge Gainsbourg, Jane Birkin était pourtant une actrice accomplie avant d’être mannequin et chanteuse. Retour sur quelques films marquants de sa riche carrière cinématographique.

De Pickx

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Avant de débarquer en France et de jouer dans ‘Slogan’ où elle fait la rencontre de Serge Gainsbourg, Jane Birkin avait fait ses premiers pas dans le 7ème art en jouant dans ‘Le Knack.. et comment l’avoir’. Dans ‘Blow-Up’ de Michelangelo Antonioni, elle apparaît nue et sa carrière prend un autre tournant : elle sera souvent cantonnée à des rôles de bimbo. En s’installant à Paris aux côtés de son désormais compagnon Gainsbourg, Birkin est invitée à tourner dans plusieurs productions.

De l'Angleterre à la France


En 1969, elle joue aux côtés des plus grands noms du cinéma français Alain Delon, Romy Schneider et Maurice Ronet dans le film romantico-policier ‘La Piscine’. Mais ses débuts dans le cinéma français n’ont pas l’effet escompté. La presse et les critiques ne font pas abstraction de son accent et se moquent de sa prononciation. Elle devient même considérée comme une actrice comique pour des rôles qui ne sont pas censés l’être. Toutefois, son association avec Gainsbourg la sauve et elle est de plus en plus prise au sérieux.

Très vite, elle devient l’Anglaise la plus sexy du cinéma. Évidemment, ses chansons avec Gainsbourg et son rôle prépondérant dans le film ‘Sex Power’ (1970) ont renforcé son image de beauté fatale. Et même si on la cantonne au rôle de la ravissante idiote, son jeu s'améliore. À chaque nouveau projet, elle devient une meilleure actrice et est même présentée comme la rivale britannique de Brigitte Bardot. En 1973, les deux icônes jouent dans ‘Don Juan 73 ou si Don Juan était une femme’.

Les années 1980 marquent un grand changement pour Jane Birkin. Elle se sépare de Gainsbourg après douze ans de vie commune et entame une relation avec le réalisateur Jacques Doillon. Il lui offre un rôle complètement différent de son registre habituel dans ‘La fille Prodigue’. C’est une révélation. La Londonienne devient enfin plus crédible aux yeux du public et décroche de nombreux rôles dramatiques.

Le cinéma et la musique

En 1985, elle est même nommée pour le César de la meilleure actrice dans ‘La Pirate’. Elle y incarne une lesbienne en mal d’amour. Elle n'est alors plus engagée pour son physique mais pour ses talents d’actrice. En 1988, elle collabore pour la première fois avec la cinéaste Agnès Varda dans ‘Kung-Fu Master’ et joue aux côtés de sa fille Charlotte Gainsbourg.

Après le décès de son ex-mari en 1991, Jane Birkin se consacre davantage à la musique. Elle revisite les classiques de Gainsbourg, sort son album ‘Version Jane’ et donne des concerts en son honneur. Après un long moment d’absence au cinéma, elle tourne dans quelques films et apparaît au théâtre. En 2006, elle réalise même son premier long-métrage ‘Boxes’ et campe son propre rôle dans ‘La tête de maman’ de Carine Tardieu.

Faisant des allers et retours entre cinéma et musique, elle reste active en tant qu’actrice jusqu’en 2021. Cinq ans après avoir joué dans le court-métrage nommé aux Oscars ‘La Femme et le TGV’, elle apparaît dans ‘Jane par Charlotte’, un documentaire réalisé par sa fille dans lequel celle-ci filme sa mère sur une période de plusieurs mois. En tout, elle sera apparue dans environ 70 films durant sa carrière.

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