Radja Nainggolan explique sa fin de carrière chez les Diables et revient sur sa relation avec Roberto Martinez

Quelques semaines avant la Coupe du monde 2018 en Russie, Radja Nainggolan faisait les gros titres des médias et son cas était débattu sur les réseaux sociaux. Et pour cause, à l’époque, le Ninja n’était pas retenu par Roberto Martinez pour la grand messe du football. 

Après cette décision, Nainggolan annonce le 21 mai 2018 mettre un terme à sa carrière internationale. La belle performance des Diables rouges et leur troisième place font quelque peu oublier le débat et donne sur le moment raison à Roberto Martinez quant à son choix. Plus de trois ans plus tard, le joueur semble toujours frustré de la gestion de son cas par le sélectionneur national. 

Un train de vie remis en cause ?

Auteur d’un bon Euro 2016 malgré l’élimination prématurée en quart de finale, Radja Nainggolan est sans doute celui qui paie le plus le changement de coach chez les Diables, Martinez ayant remplacé Wilmots en août de la même année. Son temps de jeu est réduit et il finit même par disparaitre de la liste du sélectionneur. 

«Si je compte si peu de capes avec les Diables, c’est uniquement de la faute de Martinez. Et pas à cause de mon train de vie. Il faut savoir que j’avais réalisé un bon Euro 2016. À l’époque, le sélectionneur était Marc Wilmots. Dès les premiers matchs après l’arrivée de Martinez, j’ai été mis hors de l’équipe », a expliqué le joueur de 33 ans. S’il parle de son train de vie, c’est parce qu’il a déjà notamment été filmé avec un paquet de cigarettes en plein rassemblement avec la sélection. "Je ne vois pas en quoi c’est un problème. Nous sommes bien entraînés et nos poumons également. Il n’y a rien de mal à fumer, surtout quand c’est pour éviter le stress et se détendre".

Un double discours qui passe mal 

Ce que ne digère pas Nainggolan, c’est aussi, selon ses dires, le double discours tenu par Roberto Martinez qui s’est rendu à l’époque à Rome pour discuter avec l'ancien joueur de la Roma. "Roberto me disait que j’étais un bon joueur, mais il ne me donnait aucun temps de jeu. Il ajoutait pourtant que je méritais de jouer, sans me sélectionner. On ne peut pas dire ce genre de choses, et encore moins à moi. Je préfère les gens qui disent les choses en face".

L’actuel joueur de l’Antwerp était prêt à moins jouer mais au moins à prendre part à l’aventure avec les Diables rouges. Mais c’est surtout lors de cet échange que le milieu de terrain a compris que sa carrière avec le maillot de la Belgique était terminée. "Il s’est déplacé jusqu’en Italie pour me dire qu’il ne pouvait pas me donner en équipe nationale le rôle que j’avais ici. Pour moi, il n’y avait aucun souci. J’aurais déjà été content de figurer dans une sélection de 25 ou 26 noms. Mais pour lui, si j’allais sur le banc, j’allais mettre une mauvaise ambiance au sein du groupe. J’ai alors compris que c’était la fin. Martinez ne me rappellera plus jamais. Et s’il le faisait, je dirais non." La Belgique aurait-elle performée différemment avec Radja Nainggolan dans ses rangs ? Il est évidemment difficile de le dire.

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