Jean-Luc Couchard et son premier rôle au cinéma avec ‘Calvaire’

Cinéma |

Homme de théâtre avant tout, Jean-Luc Couchard est devenu l’une de nos fiertés nationales grâce à son interprétation de J.C dans ‘Dikkenek’. Bien que ce soit son premier vrai succès au cinéma, la première fois que le comédien est vu sur le grand écran c’est dans ‘Calvaire' de Fabrice Du Welz.

De Pickx

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Après déjà une première collaboration avec le réalisateur du court métrage 'Quand on est amoureux c'est merveilleux’, Jean-Luc Couchard est rappelé par Fabrice Du Welz pour camper le rôle de Boris dans ‘Calvaire’, le premier long métrage du scénariste. Un film choc à l’atmosphère malaisante qui avait créé la polémique à Cannes et s’est distingué à Gérardmer.

Un scénario aussi tiré par les cheveux que glauque et gore. Dans ce film de 2005, nous suivons Marc Stevens (Laurent Lucas), un chanteur de charme qui tombe en panne et se perd dans un village des Ardennes. En plein état de détresse, il fait la connaissance de Boris (Jean-Luc Couchard), un jeune homme étrange à la recherche de son chien (qui est, en fait, une vache). Ce dernier le guide à la seule auberge du coin, tenue par Bartel. Malgré ses airs accueillants, Marc va très vite se rendre compte que l’hôtelier est psychologiquement fragile. Ce dernier voit en son nouvel invité, la réincarnation de son épouse disparue Gloria, chanteuse elle aussi. C’est alors que commence le calvaire de Marc. Il subit de nombreux outrages et est séquestré, violé et défiguré par l’aubergiste afin que Marc "devenu" Gloria  ne puisse plus séduire les hommes du village voisin. Si vous ne l'avez pas vu, c'est le moment avec Halloween qui approche.

Une carrière en France et en Belgique

Jean-Luc Couchard a marqué les esprits avec le rôle de Boris qui entraîne le pauvre Marc à sa perte. À ce moment-là, il intrigue différents producteurs. C’est notamment lors du tournage du court métrage ‘Croit’ réalisé par son cousin Fabrice Couchard, qu’une productrice de Dikkenek lui propose un rôle dans le film d’Olivier Van Hoofstadt. Cette comédie loufoque aux accents belges et servie à la sauce Dallas deviendra culte grâce à ses répliques hilarantes et à ses faux airs de l’émission ‘Strip-tease’. Jean-Luc Couchard campe l'un des rôles principaux, celui d’une ‘grande gueule’ qui n’a pas sa langue dans sa poche. Ça y est, la carrière de l'acteur décolle !

Deux ans plus tard, il intègre de grandes productions françaises, citons ‘Taxi 4', 'Rien à déclarer’ de Dany Boon, ou encore ‘Babysitting 2' de Nicolas Benamou et Philippe Lacheau. En 2013, c’est encore dans un film belge qu’il se distingue. Il est nommé pour le ‘Magritte du meilleur acteur dans un second rôle’ pour ‘Dead Man Talking’ de Patrick Ridremont.

Un homme de théâtre

Mais sa première vraie passion reste le théâtre. Lorsqu’il intègre le conservatoire de Liège en 1990, l’acteur ne s’imaginait pas dans le cinéma. C’est sur les planches belges et françaises qu’il se sent le mieux. Bien loin de son rôle de JC pour ‘Dikkenek’, il attache une grande importance à jouer dans des pièces d’auteurs tels que Marivaux, Molière ou encore Shakespeare. "Le théâtre demande beaucoup de rigueur, du travail, des répétitions. Il y a un vrai travail pour comprendre une pièce. Cette formation dans le théâtre m'a beaucoup aidé dans le cinéma.", détaille-t-il auprès de l’Avenir.  Habitué à être devant un public ou une caméra, avec le confinement, il s’est exercé à l’écriture. Et déjà il travaille sur son premier long-métrage.

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