Bridget Jones a 20 ans : retour sur une saga culte !

Cinéma |

Le 21 août 2001, une blondinette à la recherche du grand amour débarquait sur nos écrans. Bridget Jones fête ses vingt ans aujourd’hui ! L’occasion de se repencher sur les secrets de tournage, la folle évolution des films et le succès fou de ce journal qui nous a tant passionné.

De Pickx

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Petits secrets

Quand le premier film de Bridget Jones est dévoilé au grand public, c’est le coup foudre avec cette jeune Londonienne qui tente de trouver son prince charmant. À ses pieds, deux prétendants. Elle confie à son journal intime ses pensées tourmentées et ses désirs les plus fous. Cette histoire, elle est née de la plume de l’auteure Helen Fielding. Elle raconte que le journal pour lequel elle travaillait, The Independent, lui a demandé de rédiger une chronique sur sa vie de célibataire à Londres. Une idée qui embarrasse l’auteure qui décide de publier son texte de manière anonyme, en forçant le trait sur son personnage. Elle confie aussi s’être inspirée de personnes de son entourage pour créer les personnages de l’histoire.

Pendant le tournage, d'autres petites histoires ont rythmé le quotidien des équipes. Souvenez-vous par exemple de la scène de bagarre entre Hugh Grant et Colin Firth. Un moment clé dans l’histoire de Bridget Jones, celui de deux hommes qui se battent littéralement pour elle. Incroyable mais vrai : cette scène n’a pas été chorégraphiée. Juste deux acteurs qui incarnent des personnages un peu maladroits et qui en viennent aux mains avec une improvisation hilarante.

Sexiste ?

Pour incarner Bridget Jones, ce n’est pas Renée Zellweger qui était pressentie en premier. Kate Winslet a aussi figuré sur la liste. Renée Zellweger a donc finalement été choisie, et a dû prendre du poids pour coller au rôle imposé. Plusieurs kilos, en consultant des spécialistes qui ont conçu un régime sur mesure. Résultat, vingt ans plus tard, des voix s’élèvent pour dénoncer cette conception peu flatteuse de la “célibataire un peu gourde” qu’elle représente.

L’auteure Helen Fielding a déclaré il y a peu que se replonger dans la saga n’est pas chose facile à notre époque. Elle a critiqué ouvertement l’histoire dont elle est co-scénariste. Elle estime que le film est dépassé et sexiste. Et elle donne des exemples, notamment “des mains aux fesses dans plusieurs scènes”. D’autres dénoncent le personnage même de Bridget Jones en évoquant une jeune femme qui n’a rien d’une girl power, décrite comme une blonde qui vit pour maigrir et trouver l’amour auprès d’hommes qui ne la respectent pas. En somme, l’image d’une femme qui n’est rien sans un homme et sans ses kilos en moins. Toutefois, l’auteure temporise. Selon elle, le constat de base n’a pas changé : être une femme célibataire de nos jours n’a rien de facile.

Success story

Vingt ans plus tard, Bridget Jones a grandi, mûri et bien changé. Après le succès du film en 2001, l’équipe a remis le couvert en 2004 avec ‘Bridget Jones : l’âge de raison’, puis plus récemment, en 2016 avec ‘Bridget Jones : le bébé’. Dans ce dernier film, Bridget ne ressemble plus vraiment à son personnage d’autrefois. Elle est devenue une femme plus sûre d’elle à bien des égards, a réussi professionnellement et est épanouie dans sa vie de célibataire. Pour ce dernier opus qui se termine sur un mariage et la naissance de son premier enfant, Bridget Jones est tiraillée entre son amour de toujours, Mark Darcy (Colin Firth) et un amant très séduisant, Jack Qwant, interprété par un certain Patrick Dempsey. Comme il y a vingt ans, ce troisième film a rencontré un franc succès à sa sortie. 

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