Ce que vous ne saviez pas derrière le film ‘Le dîner de cons’

Cinéma |

Ce grand classique du cinéma français est diffusé ce mardi sur La Une. Une comédie hilarante qui met en scène le duo Thierry Lhermitte et Jacques Villeret dans des situations les plus rocambolesques les unes que les autres. Pour l’occasion, Proximus Pickx vous dévoile les cinq meilleures anecdotes du tournage.

De Pickx

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Spielberg pour l’adaptation américaine

Le dîner de cons a rencontré un tel succès que certains grands réalisateurs américains ont voulu adapter le film. Steven Spielberg fait partie de ces fameux prétendants. Le cinéaste avait vu le film en session privée et avait ri aux éclats tout le long. Et même s’il la compte parmi ces comédies préférées, le projet de remake n’avait pas abouti.

En pleine quête de son rêve américain, Francis Veber projetait aussi de faire une version anglo-saxonne de son film. Mais le réalisateur français ne parvient pas à conquérir Hollywood bien que sa version originale marque l’histoire du box-office en comptabilisant plus de 9 millions de spectateurs au cinéma en France. Ce n’est qu’en 2010 que Jay Roach s’y frotte et réalise ‘The Dinner' avec Steve Carell dans le rôle du loufoque.

Inspiré de vrais dîners de cons

Des dîner de cons ont réellement été organisés. La rumeur raconte que ces repas prenaient place dans le restaurant ‘Chez Castel’ à Saint-Germain-des-Prés. Jacques Martin, l’animateur de ‘L’école des fans’, avait confié à Francis Veber qu’il participait souvent à ce genre de soirées.

Claude Brasseur avait également été convié, mais de l’autre côté de la table cette fois-ci, puisque le comédien avait pour habitude de jouer Pierre Brochant au théâtre. Un peu comme François Pignon et ses sculptures en allumettes, l’acteur pouvait parler pendant des heures de sa passion. Son sujet de prédilection était Paris-Dakar et ça avait tendance à agacer ses amis. Bien entendu, ils ne lui avaient pas dit un mot de leur plan et le lui avouèrent après avoir mangé. Une blague difficile à avaler pour le fils du majestueux Pierre Brasseur.

Francis Veber a aussi eu affaire à un tel hurluberlu

On a déjà tous rencontré un ‘François Pignon’ au moins une fois dans sa vie. Pour le réalisateur, il s’agit d’un directeur d’hôtel qui l’avait bassiné sur des histoires du génocide arménien pendant toute une soirée. Le lendemain, Veber pense raconter à l’un de ses amis les déboires de son dîner avec l’énergumène. Mais voilà qu’il se trompe de numéro de téléphone et appelle son invité de la veille. Sans s’en rendre compte, il vide son sac jusqu’au moment où il se rend compte de sa bêtise. Pour s’excuser, il réinvite l’homme qui semble-t-il n’avait toujours pas changé de disque et recommença son long monologue. 

François Pignon existe !

 Et il n’en existe pas qu’un seul, mais onze ! À la sortie du film en 1998, le réalisateur a reçu des plaintes de onze personnes, toutes portant le nom de ‘François Pignon’. L’un deux avait fait pression pour qu’il change le nom de son protagoniste. Subissant des moqueries au quotidien, il lui devenait impossible de vivre sous cette identité. 

Un tournage pas de tout repos

Malgré le résultat hilarant du film, le tournage lui, a été très éprouvant. Les acteurs n’ont pas vraiment rigolé pendant l’enregistrement des scènes. Certaines prises ont été répétées parfois jusqu’à trente fois. Pour le réalisateur, "C’est tellement mathématique de réaliser une comédie aussi calibrée… ". Mais une scène a détendu l’atmosphère, celle de ‘Juste Leblanc’. La justesse du jeu de Thierry Lhermitte et de Jacques Villeret a convaincu même le scripte qui en plein tournage a dû sortir à trois reprises pour reprendre ses esprits. Il ne pouvait plus retenir son fou rire face à un tel spectacle.
 


Regardez ‘Le dîner de cons’ ce mardi 17 août à 20h22 sur La Une ou sur Pickx.be ou l'app de Proximus Pickx. Via TV Replay, vous pouvez regarder le programme jusqu'à 36 heures plus tard quand vous le souhaitez, ou également sur le site ou l'app 7 jours après sa diffusion !

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