Comment Fanny Lecluyse est devenue la porte-drapeau de la natation belge

Sports | Aucune nageuse belge n’avait réussi à atteindre une finale olympique depuis les Jeux d'Atlanta en 1996. Après Brigitte Becue, Fanny Lecluyse s'est qualifiée ce jeudi pour la finale du 200 mètres brasse. Retour sur le parcours de la nageuse de 29 ans.

De Pickx

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Atteindre une finale olympique à l'âge de 29 ans, ce n’est pas donné à tout le monde. Fanny Lecluyse s’est fait remarquer pour la première fois en 2007 en se qualifiant pour les championnats d'Europe juniors et les championnats d'Europe en petit bassin. Au cours de sa carrière, la nageuse originaire de Courtrai s'est consacrée à plusieurs disciplines, mais elle fera du 200 mètres brasse son épreuve de prédilection.

En 2010, la nageuse a fait parler d’elle grâce à une cinquième place sur le 200 mètres brasse et une huitième place sur le 200 mètres quatre nages lors des championnats d'Europe en petit bassin. Un an plus tard, elle décrochait une première médaille en finissant troisième du 200 mètres brasse aux mêmes championnats d'Europe. En 2015, c’est la médaille d’or qu’elle décrochait sur son épreuve de prédilection puis l'argent sur le 50 mètres brasse aux championnats d'Europe en petit bassin. Deux ans plus tard, elle se parait encore de bronze dans la même compétition.

La troisième est la bonne

Dans les autres tournois, les résultats n'ont souvent pas été au rendez-vous, sauf en 2018. Cette année-là, Lecluyse a réussi à décrocher le bronze aux championnats du monde en petit bassin. "J'ai déjà prouvé que j'étais capable de faire une finale aux championnats du monde donc je ne peux pas faire moins”, déclarait Lecluyse avant les Jeux de Tokyo. Et Lecluyse a atteint son objectif. Avec un temps de 2'23"73 (légèrement plus lent que son record belge de 2'23"30), elle a signé le cinquième temps de sa demi-finale, juste assez pour se placer parmi les huit meilleures. La Belge sortait pourtant d’une nuit compliquée, perturbée par un contrôle antidopage tardif.

Cette première finale olympique constitue le couronnement de la carrière de la nageuse. Pour ses troisièmes olympiades, la Courtraisienne a enfin réussi à se hisser parmi les huit meilleures du monde. Vendredi, sur le coup de 3h40 en Belgique, Lecluyse tentera d'améliorer son record, même si les Jeux de Tokyo peuvent déjà être qualifiés de succès pour celle qui représente la natation belge à Tokyo aux côtés de Louis Croenen.

L'horloge biologique tourne

Lecluyse a déjà déclaré que les Jeux de Tokyo seront ses derniers, et sa dernière performance en date ne semble pas de nature à changer ses plans. "Je ne sais pas encore quand je m'arrêterai, mais j'ai travaillé super dur pour préparer ces Jeux, avec l'idée que ce seront mes derniers. Je n’irai pas à Paris en 2024."

Après Tokyo, la suite dépendra en grande partie de la motivation de la nageuse, qui a déjà suivi une formation d’institutrice primaire et suit actuellement des cours pour devenir maître-nageuse. L’idée de fonder une famille avec son compagnon, le cycliste Victor Campenaerts, pourrait peut-être également faire surface. "Notre horloge biologique tourne. Nous en avons beaucoup parlé au cours des derniers mois", a-t-elle confié à ce sujet.

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