Molly Bloom, la reine du poker qui faisait flamber le tout Hollywood

Cinéma |

Molly Bloom était à la tête du cercle de poker le plus élitiste de Los Angeles. Poursuivie pour ses parties de poker privées en 2013, avant d'être blanchie, elle a publié ses mémoires et rentabilisé son histoire à travers un film, ‘Le Grand Jeu’.

De Pickx

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Jessica Chastain prête ses traits à Molly Bloom. À 26 ans à peine, la jeune femme devient l’organisatrice de parties de poker les plus exclusives d’Hollywood. Venant d’une famille de surdoués, l’Américaine excelle dans le ski, mais à cause de ses problèmes de dos, elle ne peut plus compter sur ses aptitudes et doit se reconstruire. En 2001, elle s’installe dans la ville des stars. Son père lui coupe les vivres et elle enchaîne les petits boulots avant d’assister l’entrepreneur Darin Feinstein, propriétaire du ‘Viper Room’.

La boîte de nuit organise des parties de poker entre célébrités dans ses sous-sols, sous l’influence de Tobey Maguire (le vrai). Molly devient hôtesse, elle assiste le jeu et accueille les joueurs. N’y connaissant rien, elle apprend tout sur le tas. À sa table de jeu, les plus grandes personnalités se soumettent aux règles du ‘all-in’: de Leonardo DiCaprio à Ben Affleck en passant par Macaulay Culkin ou encore les jumelles Olsen. Le premier soir, elle gagne pas moins de 3 000 dollars de pourboire.

Son propre business

Devenue accro aux jeux et à la facilité d’empocher de l’argent sur le dos de ses clients, elle lance son propre business et organise le même genre de soirées dans des hôtels. En plus de ses anciens fidèles clients, ses parties de poker attirent la crème de la crème d’Hollywood. L’acteur Tobey Maguire dénonce les profits engendrés par la businesswoman et veut détruire sa réputation. Après de nombreuses confrontations, elle déménage pour New York. Elle attire les financiers de Wall Street dans sa suite de 400 mètres carrés au Four Seasons. Les parties durent parfois 4 à 5 jours servant du caviar et du champagne à foison par des ex-playmates et des mannequins. Très vite, elle succombe à l’alcool et aux drogues dures pour garder le rythme. 

Faisant payer une entrée entre 50 000 et 250 000 dollars, elle est repérée par la mafia russe qui dans un premier temps lui propose sa protection. Molly refuse catégoriquement. Quelques jours plus tard, elle est attaquée dans son appartement. Un homme envoyé par la mafia lui vole tout son argent et ses bijoux et la menace. N’arrangeant en rien la situation, certains clients refusent de la payer. Au bord du gouffre économique, l’ancienne hôtesse de jeux transgresse les règles et se sert dans les commissions de parties de poker. 

Fin d’un empire

Son empire clandestin est repéré par le FBI en 2011 et sera arrêté que deux ans plus tard. À 34 ans, la reine du Poker risque dix ans de prison. Elle en échappe en plaidant coupable. Elle sera finalement condamnée à un an de probation, une amende de 200 000 dollars et 200 heures de services communautaires. 

Selon certaines sources, elle serait mêlée à une affaire d’escroquerie. Elle est accusée d’avoir perçue 473 000 $ de Bradley Ruderman. Cette dernière nie toutefois toute implication dans cette affaire.

Actuellement, la femme d’affaires vit tranquillement dans le Colorado réparant ses erreurs du passé. Elle y écrit son autobiographie ‘Molly’s Game : The true Story of the 26-Year-Old Woman Behind the Most Exclusive, High -Stakes Underground Poker Game in the World’. Cherchant à faire adapter son livre sur le grand écran, elle parvient à trouver un scénariste prêt à accepter le projet à condition de maintenir l’anonymat des célébrités impliquées dans ses tournois. Aaron Sorkin accepte de retranscrire son histoire au cinéma. La dame est à nouveau sous les projecteurs et encaisse assez pour se débarrasser de ses dettes.
 

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