Olivier Gourmet, un acteur belge découvert par les frères Dardenne

Cinéma |

L’acteur belge Olivier Gourmet est révélé au cinéma par les frères Dardenne. Et non par ses débuts en télévision. Les cinéastes belges ont trouvé en lui la personnification de leur cinéma brut et citoyen. Proximus Pickx vous en dit plus sur le comédien belge que l’on voit partout. 

De Pickx

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En 1996, le Wallon Olivier Gourmet décroche son premier rôle sur le grand écran dans ‘La Promesse’. Il partage l’affiche à l’époque avec le jeune Jérémie Renier qui joue son fils Igor. Lui, incarne Roger un père de famille vivant dans la ville industrielle de Seraing. Pour son business, il exploite la main d’oeuvre émigrée. Une confrontation entre père et fils a lieu lorsque l’adolescent de 15 ans commence à développer une conscience morale. 

Après ce premier rôle, il enchaîne d’autres interprétations pour le cinéma belge et d’auteur français. Dans ce dernier genre, il accumule les seconds rôles. À partir des années 2000, il obtient des rôles plus importants. Dans ‘Nationale 7’ de Jean-Pierre Sinapi, il prête ses traits à une personne malade qui cherche à épanouir sa vie sexuelle avant que ça ne soit trop tard. En 2002,  il reçoit le prix d’interprétation masculine au festival de Cannes pour ‘Le Fils’, un thriller cérébral de ses réalisateurs fétiches belges. Il devient par la suite très sollicité, et l’icône d’un certain cinéma d’auteur. 

Son champs d’opérations commence petit à petit à s’agrandir jusqu’à sa participation dans des productions plus grand public. En 2008, il tourne avec Isabelle Huppert  dans le film ‘Home’ d’Ursula Meier. En n’oubliant pas ses origines, le Belge perce en France et joue tous types de rôles. En 2013, il figure auprès de Tahar Rahim et Léa Seydoux dans l’oeuvre de Rebecca Zlotowski ‘Grand centrtal’. Sélectionné à Cannes, le long-métrage lui permet de décrocher une nomination aux César. 

Premiers et petits rôles combinés, l’acteur compte plus d’une centaine de films à son actif en plus de vingt ans de carrière. Passionné par la comédie, le Belge se dit prêt à tourner dans vingt films sur une année. Mais l’acteur a besoin également d’un travail physique, c’est la raison pour laquelle quand il n’est pas sur les plateaux de tournage on le retrouve à bricoler sur des chantiers

Des débuts à la télévision

Le cinquantenaire a pourtant fait ses débuts sur le petit écran. Après avoir accumulé plusieurs rôles au théâtre, l’acteur accepte en 1995 de jouer dans un épisode de Maigret aux côtés de Bruno Cremer, sans vraiment avoir l’espoir de se faire connaître par cette apparition. À cette époque, il y avait très peu de productions belges. " Alors, je mettais ‘du beurre dans les épinards’ comme on dit. On acceptait des rôles dans les coproductions françaises qui venaient se tourner en Belgique. Mais jamais je ne me suis dit : ‘Accepte un Maigret, ça t’ouvrira les portes sur d’autres rôles.’ Je n’avais pas cette naïveté-là. Je connaissais quand même un peu le milieu." précise-t-il au magazine ‘See’. 

C’est grâce au cinéma que sa carrière décolle et plus précisément grâce aux cinéastes belges. "Sans les frères Dardenne, je n’existerais pas au cinéma" explique-t-il au magazine ‘See’ à nouveau. C’est au conservatoire de Liège, établissement où il a poursuivi ses études de comédie, qu’il fait la connaissance de Jean-Pierre Dardenne. Une rencontre qui lui a permis de jouer dans huit des films du duo belge. L’acteur s’adapte parfaitement dans les rôles de leur cinéma brut et citoyen.
 

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