Le parcours du Tour de France 2021 passé à la loupe

Après Nice et la Côte d’Azur, c’est au tour de la Bretagne de faire la fête au Tour de France pour sa 108e édition. Brest accueille pour la quatrième fois le grand départ de l’épreuve avec deux premières étapes où le spectacle sera au rendez-vous : deux arrivées en côte qui permettront aux puncheurs de se faire la course au maillot jaune. D’abord au sommet de Landerneau le samedi avec ses 3 kilomètres à 5,7% de moyenne. Le dimanche, c’est le terrible Mûr-de-Bretagne (2 km à 6,9% de moyenne) avec son premier kilomètre à plus de 10% qui sera le lieu d’une énorme bagarre. 

Après ses deux premières journées, deux étapes promises aux sprinters attendent le peloton. C’est ensuite un premier grand rendez-vous pour les hommes du général avec le mercredi 30 juin, un contre-la-montre de 27 kilomètres entre Changé et Laval. Les hommes rapides du peloton se joueront la gagne à Chateauroux le lendemain avant la plus longue étape de ce Tour entre Vierzon et Le Creusot pour 248 bornes, un record depuis 2000. Une étape qui ressemble à une vraie classique ardennaise avec les 100 derniers kilomètres jalonnés de petites difficultés. 

Samedi et dimanche, place à la montagne dans les Alpes avec une arrivée au Grand-Bornand après l’ultime ascension de la journée, celle du Col de la Colombière avec ses 7,3 km à 8,7%. Le lendemain, une étape du même acabit avec un col hors catégorie, le Col du Pré, deux de première et deux de deuxième. L’arrivée se fera au sommet de la montée de Tignes après 21,1 km à 5,6%. La journée de repos le lundi 5 juillet fera du bien ! 

Les coureurs reprendront avec une étape assez calme et plate entre Albertville et Valence avant une journée terrible. La 11e étape, le mercredi 7 juillet est immanquable : cinq difficultés dont deux ascensions du Mont Ventoux par deux versants différents avant une descente vers Malaucène. Deux étapes de transitions sont au programme avec des arrivées à Carcassonne et Quillan. 

La dernière étape de cette deuxième semaine se clôturera à Andorre-la-Vieille avec un parcours comprenant quatre difficultés dont trois de première catégorie. Après la journée de repos, les coureurs seront toujours dans les Pyrénées avec une étape dessinée pour les baroudeurs alors que les hommes du général devront eux rester attentifs.

Le mercredi 14 juillet, 178,4 bornes se dresse devant les joueurs pour une véritable course de côtes avec les difficultés dans les 50 derniers kilomètres : Col de Peyresourde (13,2 km à 7% de moyenne), Col de Val Louron-Azet (7,4 km à 8,3%) et Saint-Lary-Soulan/Col du Portet (16,1 km à 8,6%). 

La 18e étape sera intense, ce sera la dernière occasion pour les hommes du général de tenter de faire la différence avant l’ultime chrono. 130 kilomètres seulement mais 4 cols dont le Tourmalet (17,1 km à 7,3%) et la terrible arrivée à Luz Ardiden (13,3 km à 7,4%). L’arrivée à Libourne le vendredi reviendra à un baroudeur ou un sprinteur.

Enfin, 31 kilomètres dans les vignes bordelaises viendront peut-être bousculer le classement général lors du contre-la-montre individuel. Le dimanche, place à la traditionnelle arrivée sur les Champs-Elysées après 108 kilomètres depuis Chatou. 

Les favoris sont nombreux avec le vainqueur sortant, Tadej Pogacar et son dauphin, Primoz Roglic. Attention à l’armada Ineos Grenadier qui a gagné les deux derniers Giro et les épreuves de préparation à ce Tour avec Porte, Carapaz ou encore Geraint Thomas. Que peuvent faire des Alaphilippe, Quintana, Uran, Lopez ? 

Côté belge, nos coureurs chasseront avant tout les étapes même si un Wout Van Aert pourrait prétendre à un maillot vert. Greg Van Avermaet, Jasper Stuyven, Tiesj Benoot, Dylan Teuns, Philippe Gilbert et Thomas De Gendt représentent nos meilleures chances aux côtés du tout récent champion de Belgique.

Suivez le Tour de France du 26 juin au 18 juillet en direct sur La Une et Tipik.