‘The Handmaid’s Tale’ : Ces chansons qui renforcent l’intrigue de la série

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En plus d’être une excellente série au niveau de l’intrigue et de la mise en scène, ‘The Handmaid’s Tale’ a aussi une bande son remarquable. Les chansons qui animent les aventures de June et des autres servantes donnent une nouvelle démission à l’intrigue. Tendez l’oreille ! 

De Pickx

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You Don’t Own Me - Lesley Gore

Le tout premier épisode de ‘The Handmaid’s Tale’ plante le décor avec ‘You Don’t Own Me’ de Lesley Gore (1963). Cette chanson, véritable hymne du féminisme, a sa place toute trouvée dans cette série dystopique qui nous emmène au coeur de la société religieuse de Gilead. Ce nouveau mode de vie s’est imposé aux Etats-Unis à la suite d'un coup d’état religieux visant à lutter contre une baisse drastique de fertilité. L’histoire nous est racontée du point de vue d’une servante, cette catégorie de femmes en capacité de procréer qui ont été assignées par la force à des ménages dans le but de repeupler la Terre. Pas de doute, ces femmes rêveraient de pouvoir crier ce fameux "don’t tell me what to do, don’t tell me what to say", paroles de cette chanson phare

Heaven Is A Place On Earth - Belinda Carlisle

Si vous avez vu la série, pas de doute, cette chanson a un tout autre sens pour vous. June la chante dans les moments où elle se sent sombrer dans la folie. Le tube des années 80 sonne tout alors bien plus dramatique, malgré sa mélodie enjouée et dynamique. C’est dans le 9ème épisode de la saison 3 que June commence à se rattacher à cette chanson. Il marque un véritable tournant dans la résistance de la servante, qui prend conscience de l’urgence de sauver les enfants de Gilead. Enfermée à l’hôpital, elle y réalise que les petites filles sont mariées de force dès qu’elles sont en âge de procréer pour maximiser les chances d’avoir rapidement des enfants. C’est grâce à ce hit qu’elle décide d’organiser l’évasion d’enfants vers le Canada. 

Feeling Good - Nina Simone

Vous l’aurez compris, il n’est pas rare dans cette série que des chansons joyeuses et rythmées soutiennent des scènes puissantes et angoissantes. C’est le cas avec ‘Feeling Good’, qui résonne dans le tout dernier épisode de la première saison. Il a été demandé aux servantes de se soumettre à la lapidation collective de Janine, une autre de ces femmes à la cape rouge. Elles ont toutes refusé et elles quittent les lieux, en rang, sur les notes de cette chanson. Elles sont portées par un profond sentiment de défiance et de rébellion contre l’ordre établi, mais aussi par une unité et une solidarité qui donnent des frissons. 

Don’t you (Forget About Me) - Simple Minds

Ce sont souvent les chansons qui clôturent un épisode qui restent le plus en mémoire. Celle-ci sonne la fin du second épisode de la série. Elle illustre le sentiment de pouvoir et de liberté que June parvient à se créer dans cette société totalitaire. La servante a en effet quelques cordes à son arc. Tout d’abord, sa compagne de course, Emily, se révèle être un membre de la rébellion et lui apporte du soutien dans sa propre révolte. Ensuite, son Commandant, Fred Waterford, l’a invité dans son bureau pour jouer au Scrabble. Une activité qui a l’air anodine, mais qui a beaucoup de sens dans une société où les femmes ont l’interdiction de lire sous peine de se faire couper un doigt. Enfin, elle ressent une attirance pour le chauffeur de la famille, Nick, ce qui lui rappelle qu’elle est avant tout une femme. La musique est ainsi porteuse d’un sentiment de force et de rébellion, que les servantes tentent tant bien que mal à la fois de ressentir, mais aussi de contenir. 

La musique originale d’Adam Taylor

Le vertige de la série est également renforcé par les effets musicaux qui lui sont propres. Ces mélodies sous-tendent les scènes tantôt de tension, tantôt de liberté, avec une grande justesse. On les doit à Adam Taylor, compositeur américain qu’on retrouve aussi dans le film ‘Dans la brume du soir’ ou la série Netflix ‘Les nouvelles aventures de Sabrina’. Entre la nostalgie du violon et la gravité d’un basson, le compositeur renforce l’ambiance angoissante de ‘The Hanmaid’s Tale’ avec brio. 

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