5 : Peter Prendergast, l'arbitre jamaïcain devenu l'ennemi public numéro 1 de la Belgique en 2002

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Dans le cadre de l'Euro 2020 de football, que tout le peuple belge attend comme le tournoi qui nous offrira enfin une victoire en tournoi international (en dehors des JO 1920), Proximus Pickx a épinglé 20 moments importants de l'histoire des Diables Rouges qui nous donnent la chair de poule... dans le bon ou dans le mauvais sens. En 2022, cela fera 20 ans que la Coupe du monde 2002 s'est déroulée au Japon et en Corée du Sud. Malgré une ambiance feutrée autour de l'équipe nationale, la Belgique atteint les huitièmes de finale contre le Brésil. Un conte de fées semblait se dessiner, mais l'arbitre Peter Prendergast y a mis fin brutalement.

De Pickx

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Lors de la Coupe du monde 2002, la Belgique a rencontré le Japon, la Russie et la Tunisie dans le groupe H. Les Diables Rouges ont fait match nul contre le Japon et la Tunisie. Comme les Japonais n'ont pas perdu un seul match, le pays hôte était assuré de la première place du groupe. La Belgique et la Russie devaient décider lors du dernier match de groupe qui obtiendrait la deuxième place. Les Russes pouvaient se contenter d'un match nul, la Belgique devait gagner.

Mais les circonstances dans lesquelles les Belges ont dû travailler étaient tout sauf idéales. La presse footballistique, surtout du côté flamand, était en désaccord avec l'entraîneur de l'époque, Robert Waseige. Les conflits s'accumulaient quotidiennement. Mais le groupe des joueurs n'était pas non plus content. Une partie du noyau n'aimait pas Waseige. Le capitaine et joueur vedette Marc Wilmots était l'homme qui soutenait Waseige contre vents et marées.

 

Le grand Brésil attend

Malgré les conditions difficiles, les Belges ont atteint le deuxième tour en battant la Russie 3-2. Johan Walem a inscrit un bijou sur coup franc, Wilmots a permis à la Belgique de prendre l’avantage à huit minutes de la fin. Un match de gala face au Brésil suivait donc dans la phase à élimination directe.

Les Brésiliens cherchaient à prendre leur revanche en 2002. Quatre ans plus tôt, ils avaient atteint la finale contre la France, mais la Seleçao s'était inclinée 3-0. C'était un uppercut sévère pour la nation brésilienne. 2002 devait être leur année, avec des joueurs vedettes comme Cafu, Roberto Carlos, Ronaldo, Rivaldo et Ronaldinho.

Le match du 17 juin 2002 s'est soldé par une victoire 2-0 du Brésil. Ceux qui n'ont pas vu le match penseraient que le Brésil a remporté une victoire simple grâce aux buts de Rivaldo et Ronaldo. Les Brésiliens ont éliminé les Belges de la Coupe du monde et ont même atteint la finale. En finale, ils ont pris leur revanche et ont battu l'Allemagne 2-0. Le Brésil a remporté son cinquième titre mondial.

Pourtant, le monde aurait pu être différent. Après tout, c'est la Belgique qui a marqué après 35 minutes. Cependant, il y avait un homme qui pensait différemment.

Des excuses ?

L'arbitre du jour était le Jamaïcain Peter Prendergast. Lorsque Wilmots a ouvert le score de la tête pour les Diables Rouges après un peu plus d'une demi-heure, il a vu une poussée présumée du capitaine belge sur le défenseur Roque Junior. Cependant, aucun commentateur, spectateur ou joueur n'a vu la faute. Les ralentis ont également montré que rien ne s'est passé. Les Belges ont vu un but valable et donc une avance contre la grande équipe brésilienne annulée. Vous connaissez la suite de l'histoire...

Cette phase fait encore l'objet de nombreuses controverses. Wilmots a déclaré après le match que Prendergast était venu s'excuser auprès de lui. "L'arbitre avait regardé les images et a dû admettre qu'il avait pris une mauvaise décision", a déclaré Wilmots. Mais jusqu'à ce jour, le Jamaïcain a fermement nié cela. "Si je rencontre à nouveau Wilmots, je n'ai qu'une seule question à lui poser : pourquoi avez-vous dit cela ?", a déclaré M. Prendergast dans une interview ultérieure. "Je refuserais à nouveau le but aujourd'hui. Une légère poussée est aussi une poussée", a-t-il encore jugé.

Sur Prendergast, les Belges ne pourront jamais prendre leur revanche, mais lors de la Coupe du monde 2018, les Belges affrontent à nouveau le Brésil, cette fois en quart de finale. Grâce à un but de Fernandinho dans son camp et un tir brillant de Kevin De Bruyne, les Belges ont pris leur revanche sur ce qui s'était passé en 2002.

 

 



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