Cinq choses à savoir sur Koen Naert

Des débuts en cross country

Naert avait six ans lorsqu'il a couru ses premiers tours de piste. La vitesse à laquelle il y parvenait a incité son professeur de gymnastique à lui conseiller de s'inscrire dans un club d'athlétisme. Conseil qu’il a bien fait de suivre. II participe à ses premières courses et ramène souvent une médaille dans ses bagages. Après s’être longtemps concentré sur le cross country l’hiver et le 5.000 m et le 10.000 m pendant la saison estivale, il se consacre depuis 2015 de plus en plus à l'athlétisme sur route et le marathon en particulier.  En 2018, il participe aux Jeux olympiques et devient champion d'Europe du marathon. Il s’agit de la seconde médaille belge de l’histoire sur la distance après le sacre de Karel Lismont à Helsinki en 1971.

Rejeté par la fédération flamande

Tous les observateurs n’étaient cependant pas convaincus du potentiel du coureur il y a quelques années d’ici. En 2015, la fédération flamande d’athlétisme juge le natif de Roulers trop peu performant et lui refuse un nouveau contrat de sportif de haut niveau. Nullement découragé et bien décidé à continuer à pratiquer son sport, le coureur sollicite la Ligue belge francophone d’athlétisme, qui juge son dossier tout à fait défendable. Il évolue depuis à l’Excelsior Bruxelles.

Infirmier à temps plein

Le Belge est ce qu’on peut appeler un modèle d’organisation. Jusqu’en 2016, l’athlète pratiquait son sport à temps partiel. Il était en effet infirmier à l'hôpital des des grands brûlés de Neder-Over-Heembeek, où il effectuait parfois 60 ou 65 heures par semaine avec des shifts de nuit. Ce qui ne l’empêcha pas, entre autres, de terminer 13e du marathon d’Hambourg avec un chrono de 2h13 en 2015.

Méditation

Le spécialiste belge des longues distances a déclaré à plusieurs reprises être un adepte de la méditation pleine conscience. A l’instar d’autres grands sportifs, comme Novak Djokovic, Naert prend quotidiennement deux fois vingt minutes de son temps pour faire le vide autour de lui et méditer. Il a même confié que la méditation l’avait grandement aidé à conquérir son titre de champion d'Europe en 2018.

Tokyo en ligne de mire

Naert, qui effectuait sa deuxième et dernière course de la saison avant le marathon olympique de Tokyo du 8 août prochain, s’est donc rassuré sur sa forme. Après une semaine de repos, il prendra la direction d’Iten, au Kenya, pour un stage d’entraînement en altitude qui devra lui permettre de peaufiner sa préparation olympique. A Tokyo, Koen Naert devrait être accompagné de Dieter Kersten et Bashir Abdi pour défendre les chances belges.