8 avril 2018: Michael Goolaerts, de l'Enfer du Nord au paradis
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Victime d'un arrêt cardiaque sur le deuxième secteur pavé de la 116e édition de Paris-Roubaix, Michael Goolaerts s'est éteint le dimanche 8 avril 2018 vers 22 h 40 au CHU de Lille, où il avait finalement été transporté après son (probable) malaise cardiaque dans l'Enfer du Nord.
Michael Goolaerts jeune coureur belge de la formation cycliste Verandas Willems-Crelan, 23 ans, qui participait à son premier Paris-Roubaix, avait été secouru au bord de la route et pris en charge par l'équipe médicale de la course qui, détectant un arrêt cardiaque, l'avait fait évacuer dans un premier temps vers un autre hôpital lillois.
Peu avant 14h00, le malheureux avait été retrouvé au bord de la route dans le secteur pavé de Viesly, inconscient, les bras en croix et en arrêt cardio-respiratoire, selon les sapeurs-pompiers qui sont intervenus. Cet arrêt cardiaque prolongé, qui a duré plusieurs minutes, était probablement d'origine médicale et non traumatique, donc non provoqué par sa chute. Réanimé par le SMUR, Michael Goolaerts décèdera finalement d'un arrêt cardiaque le soir même, à 22 h 40.
It’s been three years since Michael Goolaerts died in Paris-Roubaix.
— José Been (@TourDeJose) April 8, 2021
Keep saying his name, keep saying their names for then they live on pic.twitter.com/HQt0upwXLI
A-t-il été foudroyé par ce malaise avant de tomber lourdement au sol? C'est l'hypothèse retenue par les enquêteurs de l'époque. Mais cela ne change évidemment rien au drame qui a frappé ce jeune espoir, équipier à l'époque de Wout van Aert chez Verandas Willems-Crelan, parti trop tôt dans l'amour de son métier et la dévotion à son sport.
Depuis le 10 juin 2018, le secteur pavé reliant Briastre à Viesly a été rebaptisé 'secteur Michael Goolaerts' pour lui rendre un hommage mérité.
(LB/Picture : Twitter)
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