GP de l'Escaut : Schoten, les Champs Elysées du sprint

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Le Grand Prix de l'Escaut, la plus ancienne course flandrienne du calendrier, est traditionnellement promise aux sprinters. La Churchillaan, à Schoten, où est jugée l'arrivée est un des hauts lieux de l'emballage massif. Même si la course n'est pas toujours emballante...
 

De Tagtik

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La dernière classique flamande de la saison est aussi la plus ancienne, puisqu'elle est née en 1907, sept ans avant le Ronde. Programmée depuis quelques années le mercredi entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, le Grand Prix de l'Escaut marque la transition vers le deuxième volet de la saison, juste avant l'Enfer du Nord et avant d'entrer ensuite de plain pied dans des profils plus vallonnés, à commencer par la Flèche Brabançonne, le 12 avril. 
 
Disputée autour d'Anvers avec son arrivée traditionnelle à Schoten (dans la banlieue de la Métropole), où Tom Boonen, double vainqueur du Scheldeprijs, courait en son temps quasiment à domicile, cette semi-classique est plate comme la main et sans grandes difficultés, même si elle inclut pour la forme quelques secteurs pavés.
 
C'est sans doute ce qui explique qu'elle est quasi exclusivement réservée aux sprinters et qu'elle se conclut le plus souvent par un emballage massif. Elle est même parfois considérée comme le Championnat du Monde de la discipline ou les Champs Elysées du sprint.
 
Certes, la Churchillaan, où est jugée l'arrivée, n'a rien du standing des quartiers chics parisiens mais la liste des sprinters qui se sont imposés ici est au moins aussi prestigieuse que celle de la dernière étape du Tour, sur la plus belle avenue du monde.
 
Remontons si voulez le voulez bien ensemble le palmarès pour découvrir le nom de ces rois de la dernière ligne droite : on y retrouve des garçons aussi véloces qu'Alexander Kristoff (double lauréat et tenant du titre), Caleb Ewan (tenant du titre), Fabio Jakobsen (2018 et 2019), Tyler Farrar, Mark Cavendish (3 victoires), Tom Boonen (double vainqueur), Mario Cipollini (deux succès), Alessandro Petacchi, Wilfried Nelissen, Robbie McEwen, Erik Zabel, Jeroen Blijlevens, Jean-Paul Van Poppel (deux bouquets), Erik Zabel, Freddy Maertens, Walter Godefroot ou Rik Van Looy (deux fois). Que du beau monde, vous en conviendrez...
 
Moins connus mais tout aussi rapides, relevons aussi Ludovic Capelle, Endrio Leoni (deux succès) ou le pistard belge Etienne De Wilde.
 
Mais c'est l'Allemand Marcel Kittel, cinq victoires en six éditions, qui a marqué cette épreuve du sceau de sa pointe de vitesse. Entre 2012 et 2017, il a fait main basse sur la course, en devançant au fil des ans toute la fine fleur du dernier coup de rein: Cavendish, Greipel, Bouhani ou Viviani ont du s'incliner devant son jump.
 
Evidemment, les hommes les plus rapides du peloton et leurs équipes se méfieront d'un scénario à la Gand-Wevelgem, même si le profil du Scheldprijs se prête moins bien aux grandes manoeuvres.
 
Dernier vainqueur belge en ces lieux, Jasper Philipsen (en 2021), avait succédé à Tom Boonen, 15 ans après la dernière victoire de Tornado Tom. Un autre sprinter belge peut-il offrir offrir au Plat Pays une 78e victoire sur ce Grand Prix de l'Escaut ?
 
Réponse ce mercredi lors de la 111e édition de cette semi-classique...
 
Le Grand Prix de l'Escaut sera diffusé en direct ce mercredi 5 avril sur Tipik, dès 15h00
 
Video : 2017, la cinquième victoire de Marcel Kittel
 

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