Toma Nikiforov continue sa belle saison avec les JO en ligne de mire

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Le judoka belge Toma Nikiforov a décroché la médaille de bronze au Grand Chelem de Tbilissi, en Géorgie. C’est une nouvelle belle performance pour celui qui incarne l’une des meilleurs chances noir-jaune-rouge aux prochains Jeux olympiques de Tokyo. Mais Nikiforov n’y pense pas encore.

De Pickx

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Il est rentré de Géorgie sur un pied, mais avec une belle breloque autour du cou. Dimanche dernier, Toma Nikiforov a ponctué un stage de deux semaines avec la manière en prenant la médaille de bronze du Grand Chelem de Tbilissi. C’est une nouvelle belle performance pour le judoka de 28 ans, qui avait décroché l’or en mars à Tachkent, en Ouzbékistan. Son tout premier sacre en Grand Chelem. 

Malheureusement, ce 7e podium de sa carrière n’a pas complètement épargné Nikiforov. Le Belge d’origine bulgare est rentré au pays avec une douleur à la cheville qui, d’après les examens, est due à déchirure d’un ligament. Mais quelques séances de kiné devraient lui permettre de remonter rapidement sur les tatamis.

Un gros programme avant les JO

Car c’est un gros programme qui attend Nikiforov dans les mois qui viennent. Du 16 au 18 avril, il se rendra à Lisbonne pour disputer les championnats d’Europe de judo. Une compétition qu’il affectionne puisqu’il y avait décroché l’or en 2018. Le Belge devrait ensuite disputer le Grand Chelem de Kazan (5-7 mai) avant les Mondiaux, qui se tiendront à Budapest du 6 au 13 juin. Cette dernière échéance compte sans doute beaucoup pour Nikiforov, car il est déjà monté deux fois sur le podium (bronze en 2015 et argent en 2017). Cette fois, c’est la toute première marche qu’il visera. 

Cette série de tournois d’exception constituera une belle rampe de lancement vers les Jeux olympiques. Sa victoire à Tbilissi a permis à Nikiforov de réintégrer le Top 20 mondial, et donc de se qualifier virtuellement pour Tokyo. Mais le Belge n'a pas encore la tête à Tokyo. "Les Jeux, c'est encore loin", assure-t-il. "Je n'y pense pas encore, mais tous les points pris, c'est du bonus."

Le Team Belgium en force

Outre Toma Nikiforov, d’autres Belges ont l’intention de briller au Japon l’été prochain. Chez les hommes, Matthias Casse est assuré d’avoir son ticket puisqu’il trône en tête du classement chez les -81kg. Le champion du monde juniors 2017 connaît les JO pour avoir été le sparring partner de Dirk Van Tichelt. Il jouera cette fois sa propre carte, et la Belgique peut fonder de gros espoirs sur lui. 

L’autre crack Sami Chouchi a quant à lui remporté l’or à Tbilissi, son premier Grand Chelem. Mais étant donné qu’il fait partie de la même catégorie que Casse (les -81kg), et que seul un représentant par pays dans chaque catégorie est autorisé, il ne sera pas du voyage. En moins de 60kg, Jorre Verstraeten est lui aussi en bonne voie pour fouler les tatamis olympiques. 

Chez les dames, l’incontournable Charline Van Snick (-52kg) ira à Tokyo avec le souvenir de sa médaille de bronze de 2012. Elle se remet actuellement d’une rupture d’un tendon de la cheville, mais devrait rapidement se remettre en selle. Elle sera, on l’espère, accompagnée de Gabriella Willems, médaillée de bronze à Tbilissi en moins de 70kg et 24e au classement mondial. Mais une blessure au genou dont on ne connaît pas encore la gravité pourrait briser ses espoirs.

La Belgique a souvent brillé en judo aux Jeux olympiques. L'or gagné par Robert Van de Walle en 1980 a été suivi de nombreuses autres médailles, grâce notamment à Ingrid Berghmans (or en 1988), Ulla Werbrouck (or en 1966) ou Gella Vandecaveye (argent en 1996 et bronze en 2000). En tout cas, l'armoire belge compte pas moins de 12 breloques olympiques

 

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