Quand la Biélorussie créait l’exploit en s’imposant au Stade de France

Sports | Les Diables Rouges affrontent la Biélorussie pour la première fois de leur histoire ce mardi soir, dans leur dernier match à enjeu avant l’Euro. La Belgique devra veiller à ne pas tomber dans le même piège que ses voisins français, qui s’étaient inclinés à domicile (0-1) contre cette jeune nation de football il y a un peu plus de dix ans.

De Pickx

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L’équipe de France avait rêvé de plus belles retrouvailles avec son public. Après une Coupe du monde en Afrique du Sud catastrophique et marquée par le fiasco de Knysna, les troupes du sélectionneur Laurent Blanc, successeur de Raymond Domenech, espéraient se réconcilier avec leurs supporters à l’occasion de leur premier match de qualification pour l’Euro 2012.

La Biélorussie, 78e nation mondiale à l’époque, semblait être l’adversaire idéal pour des Français alors désireux de retrouver confiance et de redorer leur image. Mais le 3 septembre 2010, rien ne va se passer comme prévu. Dominateurs, les Bleus, certes déforcés par l’absence de plusieurs cadres, ne parviendront jamais à trouver la faille dans la défense biélorusse. Pire, ils se feront surprendre par un but signé Sergey Kislyak à la 86e minute de jeu après un numéro d’Alexander Hleb, ancien joueur d’Arsenal et de Barcelone, et de son frère Vyacheslav.

Un noyau méconnu

Un véritable exploit pour la Biélorussie, qui a dû attendre 1992 pour disputer son premier match officiel et qui ne s'est encore jamais qualifiée pour une phase finale de Coupe du monde ou d’Euro. En 2002, les Biélorusses avaient failli disputer les barrages pour se qualifier pour la Coupe du monde au Japon et en Corée du Sud, mais ont perdu un match décisif contre le Pays de Galles, échouant derrière l'Ukraine et la Pologne.

Mais le onze biélorusse qui avait créé la sensation en France s’est sensiblement renouvelé. Exit la star Alexander Hleb, deuxième joueur le plus capé de la sélection après Aliaksandr Kulchy, lui aussi retraité. Les buteurs Sergueï Kornilenko, Vitali Rodionov et Vitali Kutuzov, passé par l’AC Milan et le Sporting Lisbonne, ne sont plus non plus en activité. Aujourd'hui, le noyau ne compte plus un seul nom véritablement connu à l'international, la majorité des joueurs de la sélection évoluant pour la plupart au pays, en Ukraine ou en Russie.

Une victoire convaincante contre l'Estonie

Aujourd'hui, la sélection biélorusse, qui a récemment terminé deuxième de son groupe derrière l'Albanie en Ligue C de la Ligue des Nations, est emmenée par des joueurs comme Aleksandr Martynovich, actif à Krasnodar mais qui sera absent contre la Belgique, le vétéran Igor Stasevich (35 ans) ou encore le jeune Vitali Lisakovich (23 ans), que les Diables devront particulièrement tenir à l’oeil mardi. L’attaquant du Lokomotiv Moscou s’est en effet illustré en y allant de son doublé lors de la victoire des siens contre l’Estonie (4-2) à Minsk samedi dernier.

Menée par deux fois lors de son premier match de poule, la Biélorussie a prouvé qu'elle avait de la ressource en faisant la différence dans les dix dernières minutes via des buts de Pavel Savitski et Lisakovitch. De quoi aborder le déplacement en Belgique avec confiance, d’autant que la sélection biélorusse n’avait plus inscrit autant de buts depuis 2018 et un match contre Saint-Marin. Gare donc à l’excès de confiance pour les Diables!

Suivez Belgique – Biélorussie ce mardi 30 mars à partir de 20h15 sur La Une.

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