Les Diables Rouges doivent-ils s'inquiéter pour leur défense ?

Sports | Menée à chaque fois au score par son adversaire, la Belgique a montré des signes de fébrilité en défense en entame des qualifications pour la Coupe du monde 2022. À un peu plus de deux mois de l'Euro, les Diables Rouges peuvent-ils revendiquer quelque chose avec un secteur qui bat autant de l'aile ?

De Pickx

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Prise de vitesse par la rapidité des Gallois puis acculée par le surnombre offensif des Tchèques, la défense des Diables Rouges en a vu de toutes les couleurs lors des deux premières rencontres qualificatives pour la Coupe du monde 2022. Si elle devrait être épargnée face à la modeste équipe de Biélorussie, notre arrière garde soulève toutefois de nombreuses questions à l'aube de l'Euro qui se profile en juin prochain. Mais, tout compte fait, doit-on vraiment être surpris du niveau affiché par nos joueurs ?

Un rythme effréné

L'enchaînement des rencontres fait payer un lourd tribu aux organismes de tous les joueurs de football. Quand on a passé la trentaine, les efforts fournis sont encore plus compliqués à répéter. Thomas Vermaelen, 35 ans, n'aura tenu qu'une mi-temps contre le Pays de Galles avant de rentrer au Japon alors qu'il devait honorer sa sélection jusqu'au match contre la Biélorussie. Jan Vertonghen, 33 ans, et Toby Alderweireld, 32 ans, n'ont eux jamais semblé aussi peu sereins en équipe nationale. Une baisse de rendement qui a forcément impacté les ailiers, talon d'Achille de notre défense depuis de nombreuses années.

Thomas Meunier, en manque de confiance avec Dortmund, a certes délivré un superbe assist à Thorgan Hazard face aux Gallois mais son niveau est encore loin de celui affiché pendant la dernière Coupe du monde. Son remplaçant Timothy Castagne n'a pas non plus été à la fête même si on peut lui trouver l'excuse d'un positionnement sur le flanc gauche où il ne peut pas performer autant que sur son côté de prédiléction. Seul Thomas Foket, habitué depuis toujours à un système à trois derrière, a réussi à apporter son lot de satisfaction.

Défendre en équipe

Malgré le travail de conservation de Romelu Lukaku sur le haut de l'échiquier, les Belges ont surtout cruellement souffert des assauts tchèques samedi dernier. Le jeu au pied de Thibaut Courtois n'a pas vraiment aidé l'équipe. Les hésitations de Jason Denayer, entourés de cadres fébriles, non plus. Tout comme le repli défensif de Kevin De Bruyne. Dans ce genre de rencontre, on se rend évidemment encore plus compte de l'absence d'Axel Witsel mais aussi d'Eden Hazard qui sont capables pour l'un de ralentir le jeu quand il le faut et pour l'autre de faire remonter le bloc équipe.

Malheureusement, il y a de grandes chances pour que les deux hommes ne soient pas à 100%, ou même tout simplement absent, à l'Euro. Roberto Martinez ne peut donc pas spéculer sur un éventuel retour de ses joueurs providentiels. L'option des binationaux, à commencer par Pascal Struijk (Leeds) qui a refusé une sélection avec les U21 des Pays-Bas, pourrait être remise sur la table. Il ne faut toutefois pas jeter à la poubelle toutes nos certitudes. Que ce soit Youri Tielemans ou nos deux fers de lance de notre défense, Toby et Sterke Jan, tous ont prouvé par le passé qu'ils savaient se sublimer dans les moments importants. Nul doute donc qu'ils seront prêts au combat quand le moment sera venu.

Suivez Belgique – Biélorussie ce mardi 30 mars à partir de 20h15 sur La Une.

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