Le "miracle de Brighton" ou l’exploit du Japon qui bat l’Afrique du Sud en Coupe du monde de rugby

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Le 19 septembre 2015, le Community Stadium de Brighton, en Angleterre, va être le théâtre d’un exploit inespéré en pleine Coupe du monde de rugby. Le Japon va s’imposer sur le fil face à l’une des meilleures formations du monde, l’Afrique du Sud.

De Pickx

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L’Angleterre accueille en 2015 la huitième édition de la Coupe du monde de rugby. Le lendemain de la cérémonie d’ouverture qui a vu le pays hôte dominer les Fidji, le premier match du groupe B a lieu. Il oppose à Brighton l’Afrique du Sud, championne du monde en 1995 et 2007 et favorite du groupe, au Japon. Cette dernière équipe est une habituée du rendez-vous mondial même si elle ne compte qu’une seule victoire dans la compétition. Elle remonte à 1991, une éternité à ce niveau.

Les Springboks, le surnom des joueurs de la sélection d’Afrique du Sud, font partie des meilleurs dans ce sport mais ont connu une année 2015 difficile. Une polémique a en effet éclaté concernant les quotas de joueurs blancs et noirs dans l’équipe. Le sélectionneur, Heyneke Meyer, doit prendre en Angleterre 30 % de joueurs "non blancs". Sportivement, l’Afrique du Sud s’incline en préparation lors du "The Rugby Championship 2015" avec des revers face à l’Argentine, la Nouvelle-Zélande et l’Australie

De son côté, le Japon arrive dans la peau de l’outsider dans un groupe complété par l’Ecosse, le Samoa et les Etats-Unis. Eddie Jones, le sélectionneur du Japon, fait appel à… Pep Guardiola avant la compétition afin d’obtenir des conseils sur l’animation offensive de son équipe. Avant ce duel, Jones déclare que ce sera "David contre Goliath".

L’Afrique du Sud brouillonne

Les Sud-Africains inscrivent le premier essai de la partie mais les Japonais font mieux que résister et Michael Leitch aplatit à son tour alors que la foule se déchaîne au Community Stadium. A la pause, le score est de 12-10 à l’avantage des Springboks et rien n’est fait entre les deux formations

La deuxième période part à cent à l’heure avec un nouvel essai sud-africain. On pense alors le rouleau compresseur est en route mais non. Les Japonais via deux pénalités, reviennent au score. L’Afrique du Sud ne produit pas son rugby habituel et les deux équipes sont à égalité, 22-22, à 20 minutes du terme de la partie. L’Afrique du Sud marque un nouvel essai à la 62e et passe devant, 29-22.

Le Japon au courage

L’écart ne se creuse pas entre les deux équipes et Ayumu Goromaru inscrit un essai et le transforme lui-même pour égaliser à 29 partout. Une pénalité permet aux hommes d’Heyneke Meyer de repasser devant. Le marquoir affiche 32-29 à 8 minutes de la fin du match. Réduits à 10, les Sud-Africains souffrent dans cette fin de match. 

Le Japon obtient une ultime faute alors que les arrêts de jeu ont commencé. Eddie Jones demande à son capitaine, Michael Leitch, de prendre la pénalité pour décrocher le partage. Mais ce dernier refuse et une nouvelle mêlée a lieu dans un stade où la tension est à son paroxysme. La mêlée s’écroule mais les Nippons parviennent à sortir le ballon. Karne Hesketh obtient le ballon après une longue action et va aplatir le ballon dans le coin, offrant la victoire aux Japonais 32-34 ! C’est ce qu’on appelle le "le miracle de Brighton"

Le Japon remporte deux autres matches de son groupe, face aux Etats-Unis et contre le Samoa. Mais les Japonais sont devancés au classement par les Ecossais et les Sud-Africains. Le Japon est éliminé et devient la première nation à remporter trois matchs en Coupe du monde sans pour autant se qualifier pour les quarts de finale. 

4 ans plus tard, en 2019, le Japon organisera la Coupe du Monde. Le pays hôte réalisera le sans-faute dans son groupe avant de se faire étriller 26-3 en quarts de finale par… l’Afrique du Sud, future lauréate de la compétition

Une fois de plus… Dans le sport, tout est possible !

 

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