Les matchs de légende : Westerlo et Genk se quittent sur un 6-6 grâce à l’arbitrage d’Amand Ancion

Sports | 12 buts, 12 jaunes, 4 rouges, 5 pénaltys. Voilà comment résumer en quelques chiffres la rencontre qui s’était tenue entre Westerlo et Genk, un soir d’août 1999, pour ouvrir le championnat. L’homme du match ? L’arbitre namurois, Amand Ancion.

De Pickx

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L'arbitre belge Amand Ancion était dans les années 90 l'un de nos meilleurs arbitres. Il a arbitré des matchs de haut niveau en coupes d’Europe notamment. Inter, Juventus, Monaco, Marseille… Il a voyagé aux quatre coins de l’Europe pour siffler… et distribuer les cartons. Car une des caractéristiques d’Ancion était de dégainer rapidement, que ce soit jaune ou rouge.
 
Cela s’est révélé particulièrement vrai lors du match d’ouverture de la saison 1999-2000 joué entre Westerlo et Genk. Les Limbourgeois, champions en titre, ne s’attendaient certainement pas à vivre une soirée qui resterait dans l’Histoire du championnat. Car celui qui s’est mis en évidence ne fut autre que l’arbitre, Amand Ancion, coupable d’avoir appliqué le règlement à la lettre.

Pas de contacts physiques

Le spectacle a commencé dès la neuvième minute. L’attaquant de Genk, Branko Strupar, allait gentiment chercher le contact avec la jambe tendue d’un défenseur de Westerlo. L’arbitre n’hésitait pas et sifflait pénalty. Pas de VAR à l’époque et c’est Strupar lui-même qui se faisait justice pour ouvrir la marque. Dix minutes plus tard, Toni Brogno permettait à Westerlo de revenir. Un retour de courte durée puisqu’à peine 5 minutes après ce but, Ancion indiquait à nouveau le point de pénalty, pour une faute de main d’un joueur campinois, Ives Serneels (l’actuel T1 des Flames) : et de deux pour Strupar. Dans la foulée, Pelic faisait 2-2. Et juste avant la pause, le Bosnien en claquait même un troisième.
 
Ancion a interdit tout contact physique durant ce match, oubliant peut-être qu’il était sur un terrain de football. Chaque contact un rien trop engagé était sévèrement puni d’une carte. En dix minutes, Marc Schaessens (Westerlo), Wilfried Delbroek (Genk) et Benoît Thans (Westerlo) repartiront aux vestiaires avant leurs équipiers. La carte rouge de l’actuel consultant de Proximus est particulièrement grotesque puisqu’il écope d’un second carton jaune pour un duel épaule contre épaule. On était qu’à la 47e et les deux équipes jouaient à 9 contre 10 avec un score de 3-2.

Encore des pénaltys

Amand Ancion a continué son spectacle en deuxième mi-temps. S’il a encore donné une rouge au joueur de Genk, Van Geem, il a surtout indiqué le point de pénalty à plusieurs reprises : trois pour être exact. A chaque fois, Toni Brogno pour Westerlo et Branko Strupar se chargeant de les marquer, terminant le match respectivement avec 4 et 3 buts.
D’autres buts sont encore tombés dans ce match complètement fou qui s’est terminé sur l’improbable score de 6-6 ! L’arbitre Amand Ancion a dû s’expliquer à la suite de sa prestation et il s’est retranché derrière une application stricte du règlement.
 
Revivez la demi-finale entre les Pays-Bas et l’Italie à l’Euro 2000. Là aussi, une histoire de pénaltys.
 

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