La patronne des JO de Tokyo veut du public en tribunes
Mais la décision finale dépendra de l'évolution de l'épidémie, a toutefois souligné l'ancienne athlète et ministre, propulsée à la tête de l'organisation des Jeux après la démission de Yoshiro Mori, auteur de propos sexistes.
"Tout le monde veut qu'une décision rapide soit prise pour les supporters, pour préparer les billets et l'hébergement", a-t-elle affirmé, à cinq mois de la date prévue pour les Jeux, déjà reportés d'un an en raison de la pandémie.
Des officiels ont évoqué la possibilité de décisions différentes pour les résidents au Japon et les spectateurs venant de l'étranger.
Le Japon est en passe d'autoriser l'entrée sur son territoire de sportifs étrangers pour les Jeux, selon des médias locaux. Cela ouvrirait la voie à l'organisation d'épreuves-tests et de matches de qualification à la Coupe du monde de football.
Mais la majorité des Japonais reste sceptique vis-à-vis des Jeux. Selon plusieurs sondages, environ 80% d'entre eux souhaitent leur annulation ou un nouveau report.
"Le soutien à l'organisation des Jeux Olympiques n'augmentera pas tant que nous n'aurons pas écarté plusieurs sources d'inquiétudes par rapport à la pandémie de nouveau coronavirus, y compris l'importante pression sur le système médical", a répondu Seiko Hashimoto.