Comment le départ de Joakim Maehle a porté sur le système de John van den Brom

Sports | Dominé tactiquement sur la pelouse du KV Ostende mercredi, le Racing Genk s'est compliqué sérieusement la tâche dans l'optique d'une qualification pour les play-offs 1. Même s'ils occupent toujours la troisième place du classement, les ouailles de John van den Brom vivent un début d'année plus que difficile et seraient bien inspirés de l'emporter ce dimanche, 18h15 sur Eleven Pro League, face au Beerschot pour ne pas connaître dans quelques semaines une cruelle désillusion.

De Pickx

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"Mon schéma de jeu préféré est le 4-3-3 mais il faut aussi regarder ce qu’il y a de mieux pour l’équipe. Je vais poursuivre dans ce sens pour l’instant, mais il y a toujours des moments où les entraîneurs peuvent amener des changements. Le 4-3-3 est également très utilisé ici et convient à l’équipe." Au moment de succéder à Jess Thorup à la tête du Racing Genk en novembre dernier, John van den Brom a prôné d'entrée de jeu la continuité. L’ancien entraîneur d’Anderlecht, arrivé en provenance d'Utrecht, a donc congelé dans un premier temps son type de formation préféré.

Grâce à un système à trois défenseurs, qui avait fait ses preuves les semaines précédentes, les Limbourgeois ont réalisé une série impressionnante de sept victoires consécutives, un record pour le club. Sans véritablement bien jouer, le cynisme et les individualités sur le front de l'attaque faisaient alors la différence. Le départ du latéral droit Joakim Maehle au début du mercato hivernal a cependant enrayé la machine qui a perdu gros dans le secteur défensif. Depuis le transfert du Danois à l'Atalanta, le bilan comptable depuis janvier est catastrophique avec un pauvre 8 sur 27.

Privés d'automatismes

Paul Onuachu, certes, trouve toujours aussi facilement le chemin des filets mais ses partenaires semblent avoir perdu leur confiance. Junya Ito et Theo Bongonda ont tendance à forcer leur jeu pour faire la différence en solitaire. Le milieu de terrain, lui, est constamment chamboulé et le pauvre Bryan Heynen ne saît plus où donner de la tête.

Mais d'où vient ce changement radical dans la qualité de jeu proposée par l'effectif limbourgeois ? La réponse se trouve à nouveau dans le secteur défensif. Privé de Joakim Maehle, John van den Brom a tout d'abord tenté de le remplacer numériquement par le Mexicain Gerardo Arteaga, sur son mauvais pied, et par le nouveau venu Ángelo Preciado. Même si l'Equatorien a montré de belles choses depuis son arrivée, le joueur de 22 ans doit encore s'adapter aux exigences du championnat belge. Le coach néerlandais a alors opté pour un changement de système. Ou plutôt plusieurs changements de systèmes. En testant toujours le 3-4-3, Genk a évolué également en 4-2-3-1 et aussi naturellement en 4-3-3. L'équilibre n'a cependant jamais été trouvé car les éléments utilisés ont très souvent été différents.

Des cadres contestés

Le changement de position a également eu un impact sur les automatismes entre les joueurs. Le solide colombien Daniel Muñoz incarne parfaitement ces bouleversements, lui qui a été utilisé aussi bien dans une défense à trois que dans le milieu de terrain et dernièrement encore au poste de latéral droit. À ses côtés, ses compatriotes Jhon Lucumí, pourtant néo-international, et Carlos Cuesta semblent avoir perdu leur football. Ce dernier, coupable à de trop nombreuses reprises ces dernières semaines, a d'ailleurs connu l'humiliation de devoir quitter le terrain dès la première période à Ostende.

La gestion de John van den Brom des dossiers chauds pose également question dans le Limbourg. Le cas de Danny Vukovic, remplacé depuis deux rencontres dans les cages par Maarten Vandevoordt, est le premier à revenir sur la table. L'expérimenté portier australien, champion de Belgique en 2019, n'est certes pas le meilleur gardien de la Jupiler Pro League mais il apportait une sérénité derrière qui avait disparu l'année dernière lors de sa longue absence pour blessure.

Les derniers résultats du Racing Genk montrent que le jeune prodige belge a peut-être reçu un cadeau empoisonné en étant confirmé en tant que dernier rempart à ce moment-ci de la saison. Dans le football, cependant, tout va très vite. La venue de Mark McKenzie a notamment apporté un plus de solidité dans l'arrière-garde. Reste au tacticien limbourgeois à trouver la bonne formule pour relancer son équipe. Et pour ne pas faire péter les plombs de la direction, il aurait tout intérêt à retrouver le chemin de la victoire, déjà, contre le Beerschot ce dimanche à la Luminus Arena.

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