Une nouvelle démonstration de force de Filou Ostende à Limbourg United ?

La montagne a finalement accouché d'une souris. Il y a deux semaines, dans le choc que tout le monde attendait entre Mons et Ostende, le suspense fut de (très) courte durée. Les Côtiers ont rapidement montré qu'ils ne s'étaient pas déplacés dans le Hainaut pour faire de la figuration. Blessés dans leur orgueil après la défaite concédée à domicile en décembre dernier, les Ostendais ont apprivoisé rapidement les Renards pour leur infliger une véritable correction: 63-88. Ce mardi, les troupes de Dario Gjergja rendront visite à Limbourg United qui devra se montrer solide dans tous les secteurs pour tenter d'arrêter le rouleau compresseur venu de la Versluys Dôme.

Il faudra museler Mwema

Invaincu pour l'instant à domicile en championnat, Limbourg United a pu compter sur sa force offensive dans ses prestations précédentes, atteignant à chaque fois la barre des 80 points contre Louvain, Liège et Alost. Certes, ce n'était pas des foudres de guerre, mais le club d'Hasselt avait aussi réalisé pareille prouesse en décembre à Anvers. Le problème des Limbourgeois, c'est qu'ils avaient encaissé cette soirée-là face aux Giants pas moins de 102 points. La correction reçu à domicile face à Malinesen Coupe de Belgique (67-91) et la dernière claque à Alost (88-70) ont affiché au grand jour les difficultés rencontrées dans ce secteur.

Face à Ostende, la moindre erreur se paiera cash. Les partenaires de Jean-Marc Mwema, en feu à la Mons Arena, sont en pleine réussite en ce moment. Face à l'agressivité adverse et au talent de leurs individualités, Limburg United devra resserer les boulons en défense. Il leur sera interdit de débuter la rencontre comme ils l'ont fait à Alost, sous peine de rapidement abandonner toute ambition dans ce match. En cas de relâchement ou de pertes de ballon trop nombreuses, la différence de niveau entre les deux formations sera encore plus criante. Quoi qu'il arrive, ce duel servira de bon entraînement pour la suite de la compétition. Reste à savoir pour qui...