5 raisons de regarder 'Green Book: sur les routes du Sud' ce dimanche sur France 2

Cinéma |

'Green Book: sur les routes du Sud', diffusé ce dimanche à 21h05 sur France, est l’un des meilleurs films de 2019. Si vous hésitez encore à le regarder, Proximus Pickx vous a déniché cinq raisons de découvrir ce chef d'oeuvre.

De Pickx

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'Green Book: sur les routes du Sud', réalisé par Peter Farrelly, est sorti en janvier 2019. L’histoire nous transporte aux États-Unis en 1962, en pleine époque dominée par le racisme et la ségrégation. Elle met en scène le destin partagé de deux hommes que tout oppose. Tony Lip Vallelonga, un videur italo-américain du Bronx, accepte un emploi de chauffeur pour la tournée du docteur Don Shirley, un brillant pianiste noir et homosexuel à la renommée mondiale. Tony est un personnage un peu rustre et raciste quand Donald est aussi raffiné que cultivé. Les deux hommes embarquent dans un voyage parsemé d’embûches avec pour seul guide 'The negro motoriste Green book'. Aussi connu sous le nom de 'Green book', ce plan regroupe les noms et adresses des établissements ouverts aux voyageurs afro-américains.

1. Inspiré de faits réels

Le film est d’autant plus poignant car il s’agit d’une vraie histoire. De plus, le long métrage a été coécrit par le fils de Tony ‘Lip’ Vallelonga qui dit s’être appuyé sur les histoires racontées par son père. Alors que l’histoire se déroule dans les années 60, on découvre avec stupéfaction à quel point certains thèmes comme le racisme, l’acceptation de soi ou encore l’homophobie sont toujours d’actualité

Et aussi terrifiant que ça n’y paraît le ‘Green Book’ a été édité pendant trente ans aux États-Unis. En 1936, Victor Hugo Green, un postier afro-américain de New York, a paru pour la première fois ce livre qui recensait les hôtels et restaurants qui acceptaient la clientèle noire. Il était vendu dans des stations-service et par correspondance. Le Green book a cessé d’être publié en 1966, quand le mouvement afro-américain pour les droits civiques a réussi à abolir les lois ségrégationnistes de Jim Crow. 

2. Un duo d’acteurs exceptionnels

Une amitié surprenante se crée entre les deux hommes que tout oppose. Leur rencontre va les changer, les faire évoluer pour devenir des hommes meilleurs. Les personnages sont attachants et c’est sans compter grâce au jeu d’acteur impressionnant de Viggo Mortensen (incarnant Tony 'Lip' Vallelonga) et Mahershala Ali (incarnant Don Shirley). Ce dernier est mieux connu pour ces rôles dans les séries telles que ‘House of Cards’ et ‘Luke Cage’. Pour le film il a été oscarisé ‘Meilleur acteur dans un second rôle’. Sa performance lui ouvrira probablement de nouveaux rôles sur le grand écran. De son côté, Viggo Mortensen a bien quitté sa tenue chevaleresque d’Aragorn. Celui qui a pris 20 kg pour interpréter le rôle de Tony n’était qu’à cela de dégoter la statuette du meilleur acteur.

3. On passe un bon moment

Malgré les thématiques sérieuses abordées, le film a de nombreuses touches d’humour.  Les deux protagonistes, par leurs différences, font rire grâce aux nombreuses situations et dialogues. C’est un humour foncièrement emphatique qui flotte, un humour léger qui ne paraît à aucun moment forcé. 

Le film dure 2h10 et pourtant on ne les ressent pas ! On est très vite pris grâce aux nombreux rebondissements. C’est un agréable moment à passer en famille puisque c’est un film que tout le monde aime. C’est donc une valeur sûre ! 

4. Un film acclamé

Le film a séduit dans les salles de cinéma puisqu’il a décroché  une pluie de récompenses aux cérémonies les plus prestigieuses. Trois Oscars ont été glanés en 2019, dont celui du Meilleur film, du meilleur acteur dans un second rôle pour Mahershala Ali, et du meilleur scénario original. Pour la 76e édition des Golden Globes, le film a été couronné par deux prix: celui du Meilleur acteur dans un second rôle et celui du Meilleur scénario. 

5. Une super bande-son

En plus d’une photographie époustouflante, qui nous emmène sur les routes américaines, la bande-son nous transporte dans un voyage musical dans le temps. La bande originale du film a été confiée à Kris Bowers (Dear White People), un jeune pianiste révélé par ses nombreuses collaborations avec Kanye West ou A Tribe Called Quest. Il crée ici, une fantastique partition nourrie d’influences jazz.  Bien sûr, on n’écoute pas que du jazz. Dans la grandiose Cadillac DeVille turquoise, on passe des Blue Jays et leur Lovers Island plein de R&B au réjouissant A Letter From My Baby  de Timmy Shaw, et sans oublier le surf-rock naissant des Jack’s Four.
 



Retrouvez 'Green Book: Sur les routes du Sud' ce dimanche soir, à 21h05, sur France 2.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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