Les matchs de légende : la Corée du Sud rend folle l’Italie

Sports | Le 18 juin 2002 est une date qui résonne encore dans tous les esprits italiens. Dans la Botte, cette date est celle d’un vol et correspond au huitième de finale de la Coupe du Monde contre la Corée du Sud.

De Pickx

Partager cet article

Pays hôte du tournoi, la Corée du Sud n’avait pas la réputation d’être une grande nation du football. Jusqu’en 2002, le pays asiatique avait participé 5 fois à la Coupe du Monde, ne dépassant jamais le stade du premier tour. Mais à domicile, les choses ont été fort différentes puisque la Corée a atteint la demi-finale, battue alors par le Brésil. Lors de la petite finale, les Coréens termineront 4e, encore battus par la Turquie.
 
Mais pour en arriver là, leur parcours leur a fait affronter une grande nation du football : l’Italie. Les Italiens restaient sur une finale perdue en 1994 et un quart de finale en 1998 en France. Pourtant, ce 18 juin 2002, rien n’allait tourner comme prévu. Au point que certains crient au match truqué.

Vieri lance la Squadra

Dans cette rencontre, l’Italie était évidemment largement favorite. Un statut que les hommes de Trapattoni endossaient sans peur puisque dès la 18e minute de jeu, Christian Vieri ouvrait la marque. Avant cela, c’est Buffon qui s’était illustré en sortant, après seulement 5 minutes de jeu, un pénalty accordé à la Corée du Sud pour une faute de Panucci. Mais Ahn ratait le coche.
 
Placée dans un fauteuil, l’Italie pouvait alors attendre les Sud-Coréens en misant sur la solidité de sa défense tout en jouant les contres. Une stratégie qui fonctionnait plutôt bien, la Squadra se ménageant encore l’une ou l’autre belle occasion.

Deux buts, des erreurs, un scandale

Mais à trop galvauder tout en laissant les Coréens jouer, l’Italie finissait par se faire avoir. A la 88e, Seol se jouait de Panucci pour égaliser. Le match n’était toutefois pas encore terminé et les prolongations loin d’être certaines. Vieri, à la 90e, passait tout près d’inscrire un second but mais ratait le cadre.
 
C’est durant les prolongations que les choses se sont emballées. A la 103e, Totti était exclu pour une simulation. Certains estiment encore aujourd’hui qu’il y avait bien pénalty mais l’Italie avait bien plongé. A la 111e, c’est Tommasi qui pensait donner la victoire aux siens mais son but était refusé pour un hors-jeu, assez contestable.
 
Finalement, c’est Ahn, le malheureux du pénalty du début de match, qui envoyait la Corée en quart de finale. Sa tête croisée à la 117e laissait Buffon pantois. Et à l’époque, la règle du but en or était encore d’application. Fin de la partie et des espoirs italiens.
 
Revivez également la finale de Champions League absolument dingue entre Liverpool et le Milan AC en 2005.
 
Une fois de plus… Dans le sport, tout est possible !

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top