Chris Proesmans explore l’amour du rock dans le documentaire 'Guitar Stories'

Musique |

Chris Proesmans est le cerveau de la nouvelle série documentaire "Guitar Stories", à voir maintenant via Proximus Pickx. Il y rencontre les héros du rock local, des luthiers et autres experts, pour découvrir tous les secrets de cet incroyable instrument qu’est la guitare. 

De Pickx

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"La première fois que les sonorités de la guitare m’ont impressionné, c’est dans ‘Whole Lota Rosie’". C’est d’ailleurs avec ce titre d’AC/DC que s’ouvre ‘Guitar Stories’ de Chris Proesman, une série de documentaires à voir sur Proximus Pickx à travers laquelle il exprime son amour pour le rock et son instrument fétiche. Comment savoir quelle guitare vous convient le mieux ? Comment débuter, voire même fabriquer votre propre guitare ? D’où vient cet amour pour le rock ? Il n’y a pas meilleure façon de trouver une réponse à ces questions qu’en se tournant vers les musiciens et fabricants de cet instrument incontournable, Chris en est convaincu. 

Quand cette passion musicale a-t-elle commencé pour vous ? 

Chris : "La graine de la musique a toujours été là. Par exemple, à 12 ans, j’ai été très marqué par une chanson d’AC/DC à la radio. Puis, ado, j’ai appris à connaître l’histoire du rock en me tournant vers Led Zeppelin ou encore Pink Floyd. L’amour de la musique a toujours été là, mais par manque de temps, je ne pouvais jamais en faire. J’étais davantage intéressé par la photographie et le cinéma. N’hésitez pas à appeler ça une crise de la quarantaine, mais je me suis finalement retrouvé dans un magasin de musique, j’ai acheté une guitare et j’ai commencé à jouer. J’ai rapidement réalisé que j’avais besoin de plus."

"La première interview a été tournée il y a 3 ans. ‘Guitar Stories’ était à l’époque un projet parallèle. En plus de mon travail à temps plein, j’ai organisé des interviews, assisté à des concerts, et j’ai même fabriqué ma propre guitare. J’ai d’abord espéré le tourner dans un an et en faire un long documentaire, mais ensuite, l’idée de diviser ces histoires par épisode et par thème s’est imposée. J’ai recommencé le montage à parti de zéro, et ça m’a pris beaucoup plus de temps de remettre de l’ordre." 

Qui avez-vous interviewé en premier ? 

"Le tout premier intervenant était Cédric Maes (le guitariste de The Store Losers). J’avais beaucoup entendu parler de lui, et il semblait être quelqu’un d’accessible. J’ai pris contact avec lui, et il a tout de suite montré beaucoup d’enthousiasme pour ce projet. Il a vraiment été une source inépuisable d’anecdotes. Donnez-lui une guitare pendant qu’il parle, et plus rien ne l’arrête. C’était une chance, car je ne voulais pas orienter la conversation dans une certaine direction. Je tenais à recevoir des opinions sincères, et pas à alimenter des controverses."

"Ensuite, j’ai pris contact avec Hilko Nackaerts. Je ne savais pas qu’il y avait des luthiers belges, mais après quelques recherches, je l’ai rapidement troué. Il a une très belle réputation dans le milieu. Il aime parler de son métier et il m’a donné beaucoup de conseils et d’astuces pour construire ma propre guitare. Je pense que c’est l’un des éléments les plus forts de la séries : la passion qu’on ressent de la part de chaque interviewé."

Y a-t-il quelqu'un que vous aimeriez interviewer pour la série ? 

"J’aurais aimé avoir Mauro devant l’objectif, mais malheureusement, je n’ai pas réussi obtenir de rendez-vous concret. Je suis très heureux de la diversité des intervenants. Par exemple, j’ai trouvé très cool de pouvoir parler avec Pieter Vreede, des groupes Bellemont, Red Zebra et The Wolf Banes). Jamie Gale (consultant au salon de guitare NAMM) était dans le coin, et Guillaume (Lamont, du groupe de rock RHEA) a été une agréable surprise. Parfois, il suffit de voir une personne une seule fois pour comprendre immédiatement que dans la vie, ils foncent, et c’est tout." 

Leurs opinions sur les guitares étaient-elles très tranchées ? 

"Il y a beaucoup d’opinions franches dans la série, mais aussi beaucoup de nuances. Forcement, il est question de guitares, et la plupart des intervenants en ont des dizaines. Certains avaient des opinions très tranchées, d’autres étaient plus modérés. Le fabricant de guitares John Joris, par exemple, a vu un peu près de toi, mais il parle de manière très nuancée des guitares. Il y a des sujets qui font débat à travers le monde, comme les essences de bois qui influencent le son ou non, mais je n’ai certainement pas cherché des gens qui préfèrent un type de micro à un autre."

Comment s’est passée la construction de votre propre guitare ? 

"Je suis un bricoleur, donc heureusement je n’ai pas deux mains gauches. J’ai d’abord essayé d’utiliser un morceau de hêtre provenant d’un plan de travail de cuisine comme corps de guitare, mais c’était beaucoup trop lourd et je n’ai jamais su en faire une guitare jouable. J’ai vite compris que c’est dans la finesse, l’angle du manche, la hauteur du chevalet qu’on trouve l’équilibre. Dans le dernier épisode, je montre ma guitare terminée aux personnes interviewées. Ils sont restés très polis (rires), j’ai reçu quelques critiques élogieuses."

"La guitare a la même forme qu’une Telecaster, parce que j’adore ce modèle. Je pense immédiatement à la guitare de Bruce Springsteen sur la pochette de « Born to Run ». C’est un des modèles les plus basiques qui existent, mais derrière ce look, il y a beaucoup de finesse sophistiqué. Ma première guitare était aussi une Télé, une Squier Classic Vite de Butterscotch Blonde. J’ai rapidement du remplacer ses capteurs (rires)." 

'Guitar Stories' est disponible en streaming à partir de ce jeudi 7/1 via Pickx.be.

Profitez ici de tous les épisodes de 'Guitar Stories'.
Lisez ici l'interview des deux rockeurs Cedric Maes et Guillaume Lamont.
L
isez ici l'interview du luthier Hilko Nackaerts.

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