Les morceaux dance les plus iconiques, made in Belgium, choisis par les « People of Tomorrow » !

Musique | Pas encore de sorties à l’horizon. Mais rien n’empêche de faire la fête et de danser à la maison. Tout ce qu’il nous faut, c’est le Top 100 Made in Belgium de Tomorrowland et One World Radio.

De MF

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Et il y a de quoi faire avec cette liste impressionnante. Vous pouvez l’écouter en intégralité ici , mais nous vous avons déjà concocté un top 10 des meilleurs morceaux réservé aux chansons cultes ! « Universal Nation » de Push, aka Mike Dierickx est notre numéro 1. Gooooooooo daaaaance!

Push - Universal Nation

Le culte dans toute sa simplicité. Écrit en 1997, ce titre n’avait pas l’ambition de devenir un hit mondial. Le destin en a voulu autrement…

Il sort en 1998 au sein du label légendaire Bonzai Records – une enseigne belge – et est immédiatement repris en Allemagne, en France et en Espagne avant de se propager dans toute l’Europe. « Universal Nation » devient alors un méga hit. Comment résister à la tentation de danser en entendant ce titre dans les haut-parleurs ? Christiaan Pieters, fondateur de Bonzai Records, racontait au journal Het Nieuwsblad en 2017 que Push était venu au studio avec deux titres. « J’ai d’abord écouté "Prisma" et je l’ai trouvé très bon. "Universal Nation" se trouvait sur la face B. À la moitié du morceau, tout le monde dansait sur son bureau. Mike nous regardait, incrédule. Nous lui avons prédit la gloire avec ce titre et on ne s’était pas trompés ». « Universal Nation » figure certainement dans le Top 3 des chansons produites par Bonzai.  

Dimitri Vegas & Like Mike, Moguai - Mammoth

La présence dans ce classement de ces piliers de Tomorrowland est tout sauf une surprise et ce titre est incroyable. Avec lui, les frères Thivaios prouvent une fois de plus de quel bois ils se chauffent. Sortie en 2013, cette chanson n’a rien perdu de sa puissance et demeure plus que jamais au goût du jour. « Mammoth » est née d’une collaboration avec Moguai (DJ et producteur allemand d’envergure internationale). Elle a non seulement définitivement lancé la carrière des frangins belges, mais a également profité à la marque Tomorrowland et à l’EDM dont les principaux représentants sont les Suédois House Maffia, Avicii et Herdwell. Avec 50 millions de streams et 154 millions de vues sur YouTube, c’est un hit planétaire !




JONES & STEPHENSON – THE FIRST REBIRTH

Du calme ! Consommez cette liste avec modération pour éviter le surrégime. Ce titre, produit par Bonzai, permet de respecter ce principe de précaution en montant doucement en puissance.

Jones, alias Franky Jones, et Stephenson aiment la hard techno et on le ressent dans ce morceau dont le rythme passe d’une course sur l’asphalte à la vitesse d’un chasseur à réaction qui franchit le mur du son. C’est une bombe ! « The First Rebirth » constitue l’un des fondements du gabber/hardcore, l’hymne qui met le feu aux dancefloors. Ce titre reste très inspirant pour les musiciens actuels. Le DJ britannique Lange (Stuart Langelaan) l’a récemment remis au goût du jour et adapté à la trance contemporaine.



Come Alive – Netsky

Mais qui voilà ! Boris Daenen, alias Netsky. Il était un jeune poulain – il l’est toujours – au moment de la sortie de ce disque qui avait fait une incroyable impression : drum and bass et une pointe de dubstep. Incroyable ! 2012. Netsky sort « Come Alive », un single tiré de son deuxième album intitulé « 2 ». Il ne s’était pas creusé la tête pour trouver le titre. Aujourd’hui, Netsky est un artiste chevronné qui se produit sur toute la planète et ambiance le monde entier. Il vient de sortir son quatrième album qui ne s’appelle pas « 4 », mais « Second Nature ». Il compte 18 titres et l’on y retrouve des collaborations avec Rudimental, Hybrid Minds et Sub Focus. Les fans du genre apprécieront ces morceaux qui marquent un retour aux racines pour Netsky.

Lost Frequencies – Are You With Me

Des beats violents ne sont pas indispensables pour faire un grand morceau : la douceur peut elle aussi permettre d’intégrer ce top 100. La preuve avec Lost Frequencies. Lost Frequencies n’existerait pas sans la star américaine de country Easton Corbin. C’est peut-être un peu réducteur, mais c’est en effet le remix de son titre « Are You With Me » qui a placé Felix De Laet sur la carte avec plusieurs semaines de présence dans les charts belges et internationaux. Australie, Royaume-Uni, Allemagne, Suède, Israël, Pologne, Pays-Bas, France, Espagne, Russie, Danemark, le monde entier a dansé au son de Lost Frequencies. À propos de cette chanson, il déclarait à De Morgen : « La production de "Are You With Me" est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire. J’ai créé ce morceau avec un ordinateur portable et les écouteurs de mon téléphone, sans travailler correctement le mixage. Et malgré cela, c’est devenu un truc énorme… La qualité est bien sûr un critère important, mais c’est l’atmosphère que dégage un morceau qui fait que ça passe. Si je refaisais "Are You With Me" aujourd’hui, avec un son travaillé dans les moindres détails, ça ne marcherait peut-être pas aussi bien ».

Goose – Synrise

Le nec plus ultra d'Epic. Où commencer avec ce morceau ? Si cela ne dépendait que de Goose, c’est simple, il ne serait jamais sorti. Tout commence par un simple arpège. Très bien, mais où cela peut-il bien nous mener...? Allez, fonce ! « Synrise » est devenue la chanson phare du groupe courtraisien, celle qui lui a permis de franchir un cap. Il a pu compter sur la participation des célèbres Peaches pour le chant. Le chant ? Quel chant ? Bon ok, une ligne vocale, mais Peaches était d’accord. Et la cloche à vache ? « C’est tellement simple que ça fonctionne », déclare Mickael Karkousse. « Synrise » a même été intégré au jeu vidéo « Grand Theft Auto » et dans une publicité Dior. Le grand pianiste de jazz Jef Neve en a fait une très belle reprise. Ce tube n’a pas usurpé sa place dans ce top 10 !

Stromae – Alors on danse

Quand on s’appelle Paul van Haver, deux possibilités s’offrent à vous : devenir comptable ou choisir un pseudonyme pour mettre la scène musicale à vos pieds. On a beaucoup de respect pour les comptables, vraiment, mais il aurait été dommage de se priver d’un maestro comme Stromae. Où étiez-vous quand vous avez entendu « Alors on danse » pour la première fois ? Nous étions en voiture, sur l’autoroute qui nous ramenait de la mer. On a augmenté le volume et on a dansé. Sur un tel morceau, on ne peut que suivre l’injonction de Stromae. Le monde entier l'a suivie. Il a alors 25 ans et déclare au magazine Elle : « Je ne veux pas faire de la musique superficielle pour danser. Le message de "Alors on danse" , c’est : dansons pour oublier nos problèmes ! Mais on se rend compte que danser n’offre aucune solution concrète. À l’époque où je sortais beaucoup en boîte, j’ai vu beaucoup de gens se perdre dans l’alcool et les sorties ». 2020 annonce la sortie d’un nouvel album et on est trèèèèès impatients de le découvrir.  

Thunderball – Bonzai Channel One

« Hey, I know mantronics is really great, but my style is much ... better » Il s’agit probablement des paroles de hardcore-techno les plus connues au monde qui jaillissent dans un chaos absolu de hard rave. Sorti en 1993, ce morceau est inoxydable, indémodable, inoubliable. Ce hit rave est signé Jan Vervloet et Karim Boux, deux des grands acteurs du succès de Bonzai Records. En 1992, le label avait déjà sorti un disque, avec un succès tout relatif. « Bonzai Channel One » signe la première incursion du label dans les hit-parades. Jan Vervloet au journal Het Nieuwsblad : « Comment faisait-on à l’époque ? Vous mettiez votre morceau sur DAT (Digital Audio Tape, une cassette digitale fréquemment utilisée dans les studios au début des années 90 NDLR), vous le donniez au patron de la maison de disques et il en faisait un disque. Nous avions choisi Thunderball », se souvient-il. Comme le titre se trouvait dans le hit-parade, les radios pouvaient le jouer. Pour Bonzai, le train est parti très vite. 



FIOCCO – AFFLITTO

Voici le DJ/producteur Jan Vervloet, auteur d’un tube monumental en 1997 avec « Afflito » qui a dominé le sommet des classements durant 10 semaines en 1997. Une performance unique pour un morceau de dance.   Dans une interview à HLN, Jan Vervloet se souvient avec plaisir de cette époque : « La version originale d'"Afflito", sans paroles, est sortie en février 1997. Le titre a dominé les charts belges de dance pendant 10 semaines et s’est même hissé dans le top 5 de l’Ultratop 50 pendant l’été. C’était l’âge d’or des discothèques, il fallait faire la file le vendredi et le samedi soir pour entrer, car c’était rempli. Les dance parties étaient très populaires. On a créé le groupe Fiocco avec Ann Lomans, Anja Maesen et Enzo Fumarola et la formule a plu au public. »  



TECHNOTRONIC – PUMP UP THE JAM

Oui. C’est à Jo Bogaert que l’on doit le tube mondial « Pump Up The Jam ». Cette chanson a valu à la Belgique une renommée internationale, au même titre que la bière et le chocolat. De la hip house de grande facture avec du bon rap. Yo !   On pouvait penser que la voix sur le morceau était celle de Felly. Elle dansait, maîtrisait la synchronisation labiale, mais la voix sur la partie rap est celle de Ya Kid K, une Bruxelloise d’origine congolaise. « Pump Up The Jam » a aujourd’hui plus de 30 ans, mais le titre fait toujours son effet lors de soirées festives. Il est par ailleurs l’un des produits belges qui se sont le mieux exportés au cours des dernières décennies. Officiellement, 3,5 millions de singles ont été vendus (on vous parle d’un temps où le streaming n’existait pas) et cette chanson a marqué la culture musicale occidentale.

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