Julianne Moore, une reconnaissance tardive mais bien méritée

Cinéma |

L'actrice américaine Julianne Moore fête aujourd'hui son soixantième anniversaire. Tout au long de sa glorieuse carrière, elle a récolté à peu près toutes les récompenses possibles, dont un Oscar et une étoile sur le Walk of Fame à Hollywood. Proximus Pickx tire son chapeau à cette actrice de talent dont la carrière fut mouvementée.

De Pickx

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Julie Anne Smith est née le 3 décembre 1960, d’une mère écossaise et d'un soldat américain. En raison du travail de son père, elle a régulièrement voyagé aux quatre coins du monde, jusqu'à ce qu'elle commence des études de théâtre à l'université de Boston. Après avoir bouclé ses études, elle adopte le nom de scène de ‘Julianne Moore’, car une autre actrice s’appelait déjà Julie Anne Smith. Elle commence sa carrière "off-Broadway" à New York et à vingt ans, elle obtient un double rôle dans la série télévisée ‘As the World Turns’, où elle interprète Frannie Hughes et sa méchante demi-sœur Sabrina.

"Je ne me considérais pas comme une star de la série. J'étais surtout heureuse d'avoir un emploi stable", a déclaré Julianne Moore, qui n'a jamais caché qu'elle trouvait les intrigues du feuilleton assez tordues. Ce rôle lui vaut tout de même son premier prix: un Daytime Emmy Award en 1988. Cette première notoriété lui permet alors de jouer dans des téléfilms peu mémorables, avant de faire ses débuts au grand écran en 1990, avec le film ‘Tales from the Darkside : The Movie’. 

Elle n’y joue qu’un petit rôle, en tant que victime d’une momie vengeresse. Mais Julianne Moore continue d’y croire et sa persévérance finit par payer. Elle fait une brève apparition dans ‘Le Fugitif’ en 1993. Ses deux courtes scènes suffisent toutefois à attirer l’attention de Steven Spielberg, qui l’enrôle sans même lui faire passer une audition, pour jouer Sarah Harding dans le deuxième volet de sa saga ‘Jurassic Park’ en 1997.  

Ce sera l’année de la révélation pour Moore. Outre le film de dinosaures mondialement célèbre, elle joue dans ‘Boogie Nights’ de Paul Thomas Anderson. Les années suivantes, elle enchaîne avec ‘The Big Lebowski’, ‘Magnolia’ et ‘Hannibal’... et sa carrière est en plein essor. Nominée à quatre reprises aux Oscars (meilleure actrice dans un second rôle pour ‘Boogie Nights’ et ‘The Hours’, et meilleure actrice pour ‘La Fin d’une liaison’ et ‘Loin du paradis’), elle ne décroche toutefois pas la précieuse statuette. Mais elle remporte tout de même un Ours d’argent à la Berlinale 2003 pour ‘The Hours’, au même titre que Nicole Kidman et Meryl Streep.

La consécration à la cinquantaine

Par la suite, des films comme ‘Les Fils de l’Homme’ (2006), ‘A Single Man’ (2009) et ‘The Kids Are All Right’ (2010) continuent de dévoiler les talents de Moore au public et aux critiques. Ses modestes débuts à la télévision sont bien vite oubliés, l’actrice devient une vedette incontournable à Hollywood. Mais il faudra tout de même un certain temps pour que cette reconnaissance se traduise par des prix. En 2013, Julianne reçoit enfin une splendide récompense, celle dont rêvent tous les artistes: une étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood. 

Cet événement marque le retour de Moore dans les plus belles cérémonies. En 2014, pour ses rôles dans ‘Maps to the Stars’ et ‘Still Alice’, elle remporte un Oscar, un BAFTA Award, un Golden Globe, un Screen Actors Guild Award et le prix d’interprétation féminine à Cannes, entre autres. Ses prestations émouvantes et personnelles lui permettent de rafler toutes les plus grandes distinctions du cinéma.

Depuis lors, Moore a joué dans des grosses productions comme ‘Hunger Games’ ou ‘Kingsman : Le Cercle d'or’, mais aussi dans le ‘Bienvenue à Suburbicon’ de George Clooney. Aujourd’hui âgée de 60 ans, elle est loin de se reposer sur ses lauriers, puisqu'elle sera prochainement à l’affiche de films tels que ‘La Femme à la fenêtre’, ‘Dear Evan Hansen’ et ‘Fruitcake’. 

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Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

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