Les festivals francophones ne tiendront peut-être pas une seconde année sans travailler
Le porte-parole de la Fédération des festivals de musique de Wallonie et de Bruxelles (FFMWB), qui a vu le jour début novembre dans le contexte de la crise du coronavirus, se veut rassurant et optimiste pour le moment quant à l'avenir des festivals belges. Il craint toutefois un effet domino si les grands événements devaient à nouveau être interdits l'année prochaine.
"On n'a pas le choix, aujourd'hui on fait déjà comme si on allait travailler en 2021, les grands festivals nécessitent un an de préparation", explique Jean-François Guillin. "Pour l'instant, aucun des 14 festivals n'est prêt à déclarer une faillite mais on ne tiendra peut-être pas deux ans. On veut entretenir cet espoir que l'on va redémarrer nos activités l'été prochain." Et de rappeler tous les métiers qui gravitent autour du monde de la musique. "Les régisseurs, les fournisseurs; il y a tout un pan de grandes entreprises aussi qui dépendent de l'événementiel pour faire leur chiffre d'affaires."