C’est l’heure de la grande arrivée à Paris pour ce Tour de France 2020. Comme le veut la tradition, l’ultime étape de la Grande Boucle amènera le peloton jusqu’à Paris. Une journée sans grand enjeu, puisque la plupart des dés sont jetés. Sauf pour les sprinteurs, qui rêvent tous d’une victoire sur les Champs-Elysées. Mais pourquoi cette 21e étape se règle-t-elle toujours par un sprint massif?
Paris et les Champs-Elysées… C’est le charmehabituel de la dernière étape du Tour de France. Au départ, l’épreuve prenait son départ à Paris avant de revenir se terminer dans la capitale française, d’où son nom de ‘GrandeBoucle’. Désormais, ce sont d’autres villes de France ou de l’étranger à qui revient l’honneur de donner le Grand départ du Tour. Mais l’arrivée sur les Champs-Elysées reste une tradition inébranlable.
Ce dimanche, le peloton partira de Mantes-la-Jolie pour rejoindre Paris après un petit périple de 122 kilomètres en Île-de-France. Outre la petite bosse de la Côte de Beulle et un sprintintermédiaire à 40 kilomètres de l’arrivée, les spectateurs n’auront pas grand chose à se mettre sous la dent. Le principal enjeu de la journée résidera dans le sprint massif qui s’annonce sur les Champs-Elysées. Chaque année, les meilleurssprinteurs jetteront leurs dernières forces dans la bataille pour décrocher le bouquet le plus symbolique de ce grand tour. À ce petit jeu, c’est jusqu’ici MarkCavendish qui s’est montré le plus fort, puisque le Britannique s’est imposé à quatre reprises sur la plus belle avenue du monde, un record.
Si l’ultime étape du Tour se règle généralement au sprint, c’est tout d’abord parce qu’elle est dédiée à la célébration. Généralement, tous les dés sont déjà jetés au matin du dimanche: les vainqueurs des différents maillots distinctifs sont connus et ne changeront pas. D’ailleurs, les premiers kilomètres de la journée sont l’occasion pour les équipes victorieuses de fêter leur succès. Il est ainsi habituel de voir le maillot jaune et ses équipiers savourer le champagne directement sur le vélo!
Le parcours vers Paris est toujoursplat, ce qui empêche toute tentative d’aller titiller les leaders. Mais de toute façon, il est aujourd’hui de bon ton que plus personne n’attaque le maillot jaune lors de cette dernière journée. Avant Paris, c’est plutôt une baladeprocessionnelle qui attend le peloton, et non une grosse bagarre. Une fois entrés dans la capitale, les coureurs roulent les dernières dizaines de kilomètres en boucle sur les Champs-Elysées, afin de profiter du joli cadre de la capitale.
Dans un tel contexte, on voit évidemment mal une échappée se former et aller au bout. Il faudrait en avoir encore énormément sous la pédale pour créer un écart suffisant et tenir le rythme jusqu’au bout. Le parcours très roulant, surtout dans les derniers kilomètres, avantage indéniablement le peloton, qui finit par revenir sur les hommes de tête. Et ce, d’autant plus que les équipes de sprinteurs feront tout pour que la victoire se joue au finish.
Néanmoins, des coureurs tentent leur chance chaque année. Si la très grande majorité ont échoué, certaineséchappéesont réussi l’exploit d’atteindre la ligne d’arrivée avant le retour du peloton. En 1979, BernardHinault, maillot jaune, s’échappe pour aller gagner seul. Un homme parvient à le suivre: son dauphin, le Néerlandais JoopZoetemelk. Les deux coureurs arrivent ensemble à Paris et Hinault s’impose. C’est la première fois dans l’histoire du Tour que le maillot jaune remporte la victoire sur les Champs-Elysées.
En 2005, AlexanderVinokourov a joué un drôle de tour aux sprinteurs. À un kilomètre de l’arrivée, il produit son effort et se détache du peloton, avec quelques autres coureurs. Il tient bon et se montre le plus fort sur les derniers mètres. Le Kazakh lève les bras alors que tout le peloton s’était lancé à sa poursuite, en vain. C’est la dernièrefois que l'ultime étape du Tour de France ne s’est pas terminée par un sprint massif.
Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans