‘QT8: The First Eight’: une immersion fascinante dans l’univers de Tarantino

Cinéma |

En près de trente ans, Quentin Tarantino a marqué le cinéma de son empreinte. Ce fan de cinéma nourri aux influences diverses a développé un style qui est devenu lui-même une référence. Le documentaire ‘QT8: The First Eight’ revient sur la carrière du réalisateur à travers ses huit premiers films. Il sort ce mercredi dans les salles belges.

De Pickx

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Il est peu de réalisateurs qui n’ont jamais connu l’échec. Malgré un style atypique, Quentin Tarantino a toujours été acclamé et très attendu par ses fans. Même si la critique n’est jamais totalement unanime (l’est-elle jamais?), le cinéaste livre toujours un cinéma parfaitement maîtrisé. L’homme n’a jamais succombé aux sirènes d’Hollywood: bien au contraire, il a réussi à imposer sa vision, son rythme et ses choix artistiques. Une belle performance pour un réalisateur qui se plaît à aller à contre-courant

Justement, c’est ce qui plaît à son public. Dès ses débuts avec 'Reservoir Dogs', en 1992,  la recette Tarantino a fait mouche, alors que peu y croyaient. Finalement, l’Américain est devenu l’un des réalisateurs les plus emblématiques des trente dernières années.

Le documentaire ‘QT8: The First Eight’ sort ce mercredi au cinéma. Le film revient sur la carrière de Tarantino au fil de ses huit premiers long-métrages (donc tous sauf le dernier en date, ‘Once Upon a Time… in Hollywood’). De ‘Reservoir Dogs’, film indépendant devenu culte, à ‘The Hateful Eight’, huis clos sanglant au casting de stars, en passant par ‘Pulp Fiction, (Palme d’Or à Cannes) ou l’incontournable ‘Kill Bill’, sortis en deux volumes, le documentaire revient sur le parcours exceptionnel du réalisateur.  

Un style controversé

Chacun de ses films apporte sa pierre à l’édifice Tarantino et consolide le style percutant du réalisateur. Souvent critiqué pour la violence présente dans ses oeuvres, le cinéaste s’en sort en développant une esthétique exceptionnelle (et très graphique) au service de scénarios alambiqués et assortis de dialogues inoubliables. Fan de western, de culture populaire et d’humour noir et absurde, Tarantino accumule les références à ses idoles ou à ses influences dans ses films. Mais il n’en possède pas moins une patte reconnaissable entre mille. 

Bien entendu, on ne peut jamais plaire à tout le monde. Certains lui reprochent de chercher uniquement à satisfaire les plaisirs immédiats du public, de mélanger les genres sans vergogne ou d’avoir une vision réductrice de l’Histoire (qu’il n’hésite pas à modifier à sa guise, comme dans ‘Inglorious Basterds’ ou ‘Django Unchained’). Certes, son style extravagant et tapageur n’est pas très rassembleur. Il n’empêche que ses long-métrages constituent indéniablement des divertissements jouissifs et surprenants pour qui les apprécient.

Le documentaire retrace le parcours de Tarantino et donne la parole à plusieurs de ces collaborateurs, à commencer par des acteurs fétiches comme Samuel L. Jackson, Michael Madsen ou Tim Roth. Il nous plonge également dans les coulisses des tournages, révélant des anecdotes jamais dévoilées et nous emmène à la découverte de l’esprit fascinant du réalisateur. 

En attendant d’aller voir le film au cinéma, (re)découvrez quelques-uns des films de Tarantino grâce à Proximus Pickx. ‘Django Unchained’ est disponible dans le catalogue VOD de Proximus. Les films ‘Inglorious Basterds’ et ‘The Hateful Eight’ sont quant à eux disponibles sur Netflix.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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