Les trois films qui ont révélé Christopher Nolan

Cinéma |

Christopher Nolan est aujourd’hui l’un des réalisateurs les plus acclamés, tant par la critique que par le grand public. Alors que son nouveau long métrage “Tenet” fait un carton malgré la crise sanitaire, Proximus Pickx revient sur les débuts du cinéaste britannique et les trois films qui ont lancé sa carrière.

De Pickx

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Following, le suiveur (1999)

Après deux courts métrages sortis au milieu des années 90, le jeune Christopher Nolan se lance en 1998 dans la réalisation de son premier long-métrage, “Following”, qu'il a lui-même financé avec quelques amis. Tourné en noir et blanc avec un très modeste budget (3.000 livres sterling), ce thriller suit un jeune romancier en panne d'inspiration qui, afin de pallier son manque d'imagination, se met à suivre des inconnus dans les rues de Londres. Bientôt, il se trouve mêlé aux combines d’un cambrioleur professionnel.

"Following" s’appuie déjà sur plusieurs techniques chères à son réalisateur, comme la narration non chronologique, qu'il réutilisera par la suite. Détail amusant, le tournage du film s’est étalé sur plus d'un an à raison de 15 minutes tous les samedis, la plupart des acteurs et des membres de l'équipe technique étant contraints de travailler ailleurs pendant la semaine. Cela n’a pas empêché le film de recevoir plusieurs prix dans des festivals indépendants, ce qui lui permit de se bâtir une petite réputation.

Memento (2000)

Le succès de "Following" offre à Nolan les moyens de réaliser un projet plus ambitieux. Avec “Memento”, il signe un thriller psychologique complexe qui explore les thèmes de la mémoire et de l’identité. Il y fait le récit de Leonard Shelby, interprété par Guy Pearce, un homme bien décidé à retrouver l’assassin de sa femme. Seulement voilà, Leonard est victime d’une forme rare d’amnésie, qui lui fait oublier tout ce qu'il a fait dans le quart d'heure précédent, où il se trouve, où il va et pourquoi.

Nolan y perfectionne la technique scénaristique de la narration non chronologique, qu’il avait déjà explorée un an auparavant et qui deviendra sa signature. Le récit commence par la fin et se déroule sous la forme d’une succession de flashbacks aussi énigmatiques les uns que les autres, qui font perdre leurs repères aux spectateurs, à l’image du personnage principal. Cette construction ingénieuse vaudra à Nolan une nomination aux Oscars et son film deviendra rapidement culte dans le monde entier. Il récolte près de 40 millions dollars au box-office et est aujourd’hui considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs films des années 2000.

Insomnia (2002)

Nolan s’est désormais fait un nom dans le monde du cinéma, et le voilà courtisé par les grands studios américains. Son travail sur “Memento” lui ouvre des portes et il se retrouve aux commandes de “Insomnia”, le remake d’un polar norvégien de 1997 pour le compte des studios Warner Bros. Nolan y dirige Al Pacino et Robin Williams, deux pointures aux style très différents.

“Insomnia” suit deux policiers de Los Angeles qui débarquent dans un village de pêcheurs en Alaska afin d’élucider le crime d’une adolescente. Alors qu’ils sont lancés à la poursuite du meurtrier, l’un des deux hommes tue accidentellement son coéquipier. Succès critique et commercial, ce long métrage qui traite avec brio des questions de morale et de culpabilité le propulse définitivement dans le cercle fermé des réalisateurs les plus bankables d’Hollywood.

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