Qui sont les baroudeurs à suivre ces prochains jours?

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Jusqu’ici le Tour de France n’a pas souri aux échappées. Mais cela pourrait bien changer. Aujourd’hui, la sixième étape propose un final accidenté et irrégulier, avec le col de la Lusette en plat de résistance. Les prochaines journée seront du même acabit. De quoi plaire aux baroudeurs, parmi lesquels plusieurs Belges.

De Pickx

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Après une journée tranquille entre Gap et Privas hier, le peloton repart en altitude ce jeudi, à l’attaque du Massif central. Il faudra toutefois attendre les 50 derniers kilomètres pour voir la route s’élever. Les coureurs passeront par trois difficultés avant l’arrivée sur le plateau du Mont Aigoual (1.500 mètres d’altitude). Trente-quatre kilomètres de montée irrégulière, mais, surtout, l’ascension du terrible col de la Lusette, de 1ère catégorie, avec ses 11,7 km à 7,3% de moyenne. 

Une échappée pourrait se créer dès l’entame de course, mais elle devra affronter près de 150 kilomètres de plat avant les premières montées. Sinon, il se pourrait bien que certains tentent leur chance à l’approche du Cap de Coste. Cette étape et les suivantes, aux profils tout aussi accidentés, pourraient faire le bonheur des baroudeurs

Des chances Belges

Un type d’exercice dans lequel brillent plusieurs Belges. Le spécialiste n°1, c’est Thomas De Gendt (Lotto-Soudal). Déjà victorieux par deux fois sur les routes du Tour de France, le Belge aura à coeur d’enrichir son palmarès. Jusqu’ici, sa formation s’est surtout concentrée sur le sprinteur Caleb Ewan. Mais les étapes qui arrivent constituent de belles opportunités pour De Gendt, qui devrait pouvoir jouer sa carte personnelle. Freiné par un mal de dos durant les premiers jours du Tour, on espère qu’il sera à-même de s’exprimer

Greg Van Avermaet (CCC) correspond également au profil. À l’aise sur le plat comme en montée, le Belge est un spécialiste des échappées. Il a de bonnes jambes, comme en atteste sa présence à l’avant sur les premières épreuves montagneuses. Son coéquipier Michael Schär sera aussi à tenir à l’oeil. Déjà présent dans l’échappée de la première étape, il pourrait rejouer le coup ces prochains jours. Même constat pour Jasper Stuyvens (Trek Segafredo), auteur d'un top 10 sur l'étape inaugurale.

Autre compatriote en lice: Tiesj Benoot, de la formation Sunweb. Adepte des longues offensives, il avait tenté sa chance mardi dans l’échappée, mais une chute spectaculaire dans un virage l’avait condamné. Touché au doigt, on verra s’il est en mesure de repartir à l’assaut. Sans réel leader, son équipe misera également sur Marc Hirschi et Sören Kragh Andersen

Le peloton veille

Chez les Français, pointons Lilian Cameljane (Total Direct Energie). En 2017, il avait remporté une étape en solo au terme d’une longue échappée, sur un parcours fort similaire à ceux des prochains jours. Rémi Cavagna (Deceunink-Quick Step) pourrait également faire des étincelles. Repêché en dernière minute en remplacement de Zdenek Stybar, le champion de France du contre-la-montre aime les numéros en solitaire. Reste à voir si le coéquipier du sprinteur Sam Bennett et du maillot jaune Julian Alaphilippe aura sa carte à jouer.

Car oui, pour espérer s’échapper, il faudra avoir la bénédiction de son équipe, mais aussi et surtout du peloton. Les candidats baroudeurs ne devront pas être une menace pour les autres formations, et donc ne pas faire partie d’une équipe qui vise le classement général. C’est pourquoi Oliver Naesen (AG2R), coéquipier de Romain Bardet, aura plus de mal à se détacher. Même chose pour Pello Bilbao, de chez Barhain-McLaren. On voit mal le vainqueur de deux étapes sur le dernier Giro partir librement avec un leader comme Mikel Landa.

Retrouvez toutes les infos sur le Tour de France via ce lien.

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