L'histoire derrière les maillots mythiques du Tour de France

Sports | Quand on dit Tour de France, on pense directement au maillot jaune qui vient couronner le leader du classement général et donc le vainqueur final de la Grande Boucle. Mais la gloire ne passe pas forcément par le jaune pour les coureurs qui peuvent aussi viser le maillot vert, le maillot à pois et le maillot blanc. Retour sur l’histoire de ces maillots mythiques.

De Pickx

Partager cet article

Le maillot jaune : le rêve et la consécration

101 ans, c’est l’âge du maillot qui fait rêver bon nombre de cyclistes. Le maillot jaune est introduit sur la Grande boucle en 1919 et c’est Eugène Christophe, le 19 juillet, qui l’a arboré en premier sur une idée d’Henri Desgrange, fondateur du Tour. Il voulait ainsi faire porter un maillot distinctif au premier du classement général.

Mais pourquoi jaune? Car c’était la couleur du papier sur lequel était imprimé le journal L’Auto, organisateur du Tour et aussi principal quotidien sportif français au début du 20e siècle.

Qui de mieux pour symboliser ce maillot que notre Eddy national ? Eddy Merckx qui reste jusqu’à aujourd’hui le coureur qui a porté cette tunique le plus souvent avec 111 jours en jaune. Un record qui devrait encore tenir quelques années…

Le maillot vert : le meilleur sprinter? Pas forcément !

Si l’on évoque un classement par points dans les premières éditions du Tour pour désigner le vainqueur final, un système finalement abandonné pour privilégier le temps, ce n’est qu’en 1953 qu’est créé le classement par points et le maillot qui va avec. Un maillot qui vient récompenser, pour les 50 ans du Tour, le Suisse Fritz Schaer.

Si les purs sprinters comme Erik Zabel, Robbie McEwen, Mark Cavendish ou encore Tom Boonen, dernier lauréat belge en 2007, ont été à la fête durant de nombreuses années, les choses ont maintenant changé. Depuis 2012, Peter Sagan fait sa loi et a remporté le classement par points à 7 reprises. La seule fois où il ne l’a pas gagné, en 2017, c’est lorsqu’il a été exclu du Tour pour avoir provoqué une chute.

Sagan n’est pas forcement le plus rapide du peloton mais il gagne ce classement en étant régulier dans les arrivées massives et aussi grâce sa capacité à pouvoir aller chercher des points dans les étapes au profil plus montagneux.

Le maillot à pois : place aux grimpeurs…ou baroudeurs !

S’il existait bien un Grand Prix de la montagne sur le Tour de France dès 1933, ce n’est qu’en 1975 qu’est apparu le maillot à pois. Pour le conquérir, rien de plus simple : franchir dans les premiers les différents côtes et cols du parcours qui sont classés selon différentes catégories : 4e, 3e, 2e, 1e et hors-catégorie. Chaque catégorie distribue un certain nombre de points.

Il est toujours difficile de prévoir si ce classement sera réservé à un grimpeur,  à un homme qui joue le général ou même à un baroudeur qui peut, durant 3 semaines, engranger des points.

Richard Virenque est l’actuel détenteur du record de victoires 7 maillot à pois ramené à Paris et des échappées au long cours qui ont marqué l’histoire du Tour.

Le maillot blanc : vive la jeunesse !

Le maillot blanc n’a pas eu une jeunesse facile. Introduit en 1975, il est supprimé en 1989 avant de revenir en 2000. Il récompense le coureur de moins de 25 ans le mieux classé au classement général.

Un maillot blanc annonciateur d’un futur doré et même jaune pour ses différents porteurs comme le vainqueur sortant, Egan Bernal, longtemps maillot blanc l’an dernier avant de revêtir le jaune.

En plus du Colombien, ils sont 4 à avoir réalisé le doublé jaune/blanc : Fignon, Ullrich, Contador et Andy Schleck.

Retrouvez toutes les infos sur le Tour de France via ce lien.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top