Comment le parcours du Tour est-il défini?

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Si le Tour de France passionne autant pendant trois semaines, c’est parce qu’il propose chaque année un parcours exceptionnel. Le tracé alternant entre montagne et plaine évolue chaque année, même si certains points de passage reviennent régulièrement. Mais comment le parcours du Tour est-il défini? Proximus Pickx vous donne la recette.

De Pickx

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Trouver le meilleur itinéraire possible à travers les routes de l’Hexagone relève du casse-tête. Le tracé doit être attrayant et varié pour captiver les spectateurs et permettre à tous les coureurs de s’exprimer. Mais attention, il s'agit de doser savamment les grosses difficultés et les journées de repos pour ne pas épuiser les coureurs, et assurer le spectacle jusqu'au bout! 

Cette mission revient à l’organisateur du Tour de France, la société Amaury Sport Organisation (A.S.O.), spécialisée dans l’organisation d’événements sportifs, dont plusieurs courses cyclistes. Si la Grande Boucle nous offre un intense condensé d’exploits d’une vingtaine de jours, son organisation tient plus du marathon que du sprint.

Un véritable puzzle

L’élaboration du tracé commence deux à trois ans avant le début de la course. Une fois le canevas général établi, les organisateurs reçoivent les candidatures de plus de 200 villes prêtes à accueillir les étapes du Tour (y compris des villes étrangères). La concurrence est rude et A.S.O et le directeur du Tour, Christian Prudhomme, doivent alors arbitrer entre les différents dossiers pour déterminer les villes de départs et d’arrivées.

Lorsque les villes-étapes sont choisies, le vrai casse-tête commence puisqu’il faut relier tous ces points entre eux. Les organisateurs déterminent alors le tracé le plus intéressant possible, en y incorporant des points incontournables, des paysages attrayants et des difficultés pour la course (des ascensions, des pavés, des plaines venteuses, etc). 

Notons également que les organisateurs du Tour n’ont pas les mains complètement libres pour définir le tracé de la course. Ils doivent se soumettre à quelques impératifs dictés par l’Union cycliste internationale (UCI): la course ne peut dépasser pas les 3.500 kilomètres et peut compter au maximum deux étapes de plus de 220 km et de moins de 260 km

Le puzzle se construit donc pièce par pièce. Les organisateurs n’hésitent pas à se rendre sur place et à rouler carte à la main pour découvrir le terrain et trouver les meilleurs enchaînements. Si le Grand départ du Tour et les principaux points de passages sont connus assez rapidement, le tracé définitif n’est véritablement dessiné qu’un an à l’avance et annoncé en octobre de l’année précédente. 

Des incontournables et des inédits

Pour définir le parcours, Christian Prudhomme et son équipe manoeuvrent entre tradition et innovation. Fans et coureurs attendent chaque année de découvrir quels endroits mythiques seront visités par le Tour, à commencer par les ascensions. Mont Ventoux, puy du Dôme, Alpe d’Huez ou Tourmalet sont des noms familiers de la Grande Boucle. Cette année, nous aurons droit au Grand Colombier et à la Planche des Belles Filles, entre autres. 

Mais les organisateurs aiment également intégrer quelques surprises dans le parcours, afin de ne pas tourner en rond. Pour cette 107e édition, un petit nouveau fera son apparition: le col de la Loze, situé près de la station de ski de Méribel. Une grimpette inédite qui promet du grand spectacle. Construite il y a un plus d’un an, cette route atypique a immédiatement tapé dans l’oeil des organisateurs du Tour, qui voit en elle un futur incontournable de l’épreuve.

Ingrédient premier de la réussite du Tour, le parcours sera le théâtre d’une âpre joute entre les coureurs. Trois semaines durant, ils auront l’occasion de montrer leurs talents et de dépasser leurs limites sur des routes qui n’attendent qu’une chose: vibrer aux rythmes des coups de pédale. 

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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