Le Bayern corrige le Barça : Thomas Müller fantastique

UEFA Champions League | Au terme d’une rencontre hallucinante qui opposait Barcelone et le Bayern Munich en quart de finale de la Ligue des Champions, le score affiché était tout bonnement historique : 2-8. Probablement la fin d’une époque pour le Barça, alors que, de son côté, Thomas Müller semble avoir retrouvé un second souffle au sein de la formation bavaroise.

De Pickx

Publié le 15.08.20

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Thomas Müller renaît

Ces 90 minutes font désormais partie de l’histoire. Dès le début de la rencontre, le jeu connaît des hauts et des bas. Mais après le premier quart d’heure, le Bayern prend le dessus, sous l’impulsion de Thomas Müller, surpuissant. L’Allemand renaît depuis qu’il officie sous la direction de l’entraîneur Hansi Flick. S’il s’est illustré avec 21 passes décisives en Bundesliga la saison dernière, il a prouvé hier soir qu’il n’avait rien perdu de son talent pour scorer, à deux reprises. “C’est une question d’instinct. J’interprète l’espace”.

La fin d'une époque ?

Le match a également montré de nombreux parallèles avec le score historique de 1-7 lorsque le Brésil a affronté l’Allemagne en demi-finale de la Coupe du monde 2014. Et là aussi, Thomas Müller s’était illustré. Tout comme les Brésiliens, Gérard Piqué et Clément Lenglet ont été complètement pris de court par le football ardent et dynamique du Bayern. Et tout comme la défaite du Brésil a annoncé la fin du joga bonito, la nuit dernière pourrait bien être la fin définitive du tiki taka.

Selon Thomas Müller, qui a joué un rôle décisif dans les deux affrontements historiques, ce match était encore d'un niveau supérieur. "Quelle soirée spéciale. Même lors de ce 7-1 avec l'Allemagne contre le Brésil à la Coupe du monde 2014, nous n'avons jamais eu un tel contrôle sur le match. À l'époque, nous étions bons, aujourd'hui nous avons vraiment dominé de manière brutale", a déclaré la star.

Certes, il ne restait plus grand-chose, hier soir, du football magnifique proposé par les Barcelonais sous la conduite de Pep Guardiola. "C'était un match terrible, a déclaré Piqué. Il faut vraiment que ça change avec le Barça et je ne parle pas de l'entraîneur ou des joueurs, mais de la structure. Personne n'est indispensable. Nous avons besoin de sang neuf pour renverser cette dynamique. Si nécessaire, je serai le premier à partir". Heureusement, la fin d'une époque offre toujours l'occasion de changer son fusil d’épaule. Reste au Barça à surmonter cette honte historique.

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