One day, one goal: la reprise de volée croisée de Maxi Rodriguez contre le Mexique

Sports | Maxi Rodríguez a fait les beaux jours des Newell's Old Boys, de l'Atlético Madrid ou encore de Liverpool. Toutefois, c'est au sein de l'équipe nationale d'Argentine qu'il s'est particulièrement illustré, notamment à la Coupe du monde 2006 où il a inscrit le plus beau but du tournoi.

De Pickx

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Nous sommes le 24 juin 2006. L'Argentine s'apprête à affronter le Mexique en huitième de finale de la Coupe du monde de football. L'Albiceleste est largement favorite, tant elle a impressionné en phase de groupes avec notamment une victoire mémorable face à l'équipe de Serbie-et-Monténégro qui a bu le calice jusqu'à la lie en s'inclinant sur le score de 6-0.

Les Mexicains, eux, sont passés par le chas de l'aiguille. Si le Portugal semblait trop fort, les coéquipiers de Rafael Marquez ont bien failli perdre la deuxième place du groupe au profit de l'Angola. Lors de l'ultime journée, les Africains tenaient leur qualification jusqu'à un quart d'heure du terme de leur rencontre face à l'Iran avant que les Perses n'égalisent et ne ruinent les espoirs des Antilopes noires.

Le plus beau but du tournoi

Pourtant, le Mexique ne compte pas rendre les armes si facilement face à son voisin sud-américain. Le capitaine Rafael Marquez, emblématique défenseur du FC Barcelone, permet d'ailleurs à sa nation de prendre les devants après seulement 6 minutes de jeu. L'Argentine pouvait cependant compter sur de nombreux joueurs de classe mondiale pour revenir au score. Outre son milieu de terrain exceptionnel composé de Javier Mascherano, Esteban Cambiasso et de Juan Román Riquelme, le serial buteur Hernan Crespo et l'attaquant de poche Javier Saviola avaient une grande facilité à trouver le chemin des filets. L'ancien avant-centre de l'Inter de Milan ne met que 4 minutes pour remettre les compteurs à zéro.

Dans un match d'une intensité rare où le Mexique tient tête à l'Argentine et lui rend coup pour coup grâce à ses combinaisons rapides, les prolongations doivent départager les deux équipes. C'est le moment choisi par Maxi Rodriguez pour sortir de sa boîte. Bien servi dans la profondeur par Juan Pablo Sorín, le milieu offensif argentin contrôle le cuir de la poitrine et effectue une reprise de volée qui finit sa course dans la lucarne du but mexicain.

La malédiction des huitièmes de finale

Victorieuse, l'Argentine de Lionel Messi, qui a fait ses premiers pas dans ce tournoi, tombe au tour suivant face à sa bête noire: l'Allemagne. Le Mexique, de son côté, doit à nouveau quitter la Coupe du monde aux portes des quarts de finale. Depuis 1986, El Tri n'a jamais réussi à franchir l'écueil des huitièmes de finale.

Le peuple mexicain parle de véritable malédiction. Si certains adversaires étaient sur papier supérieurs, ce ne fut pas le cas tous les 4 ans.L'Allemagne (1998), l'Argentine (2006 et 2010), la Bulgarie (1994), les États-Unis (2002), les Pays-Bas (2014) et le Brésil (2018) ont su profiter des faiblesses mentales et, parfois, d'un peu de chance pour rejoindre le tour suivant. Le Mexique, lui, attend désormais le Mondial 2022 au Qatar pour tenter d'atteindre ce fameux cinquième match.

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