La BD, cette source d’inspiration prolifique pour le cinéma

Cinéma |

La bande dessinée est une immense source d’inspiration pour le cinéma. D’Astérix et Obélix à Ducobu en passant par Largo Winch, beaucoup d'oeuvres cinématographiques sont des adaptations de bandes dessinées. Tout comme «Boule & Bill », qui est diffusé ce soir à 21h05 sur France 3. C’est l’occasion pour Proximus Pickx de revenir sur quelques grands films que l’on doit à la BD. 

De Pickx

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Tintin

Le reporter belge créé par Hergé est l’un des personnages de BD les plus célèbres au monde. Il est donc évident que ses aventures aient été transposées au grand écran. Plusieurs films ont été adaptés de quelques-unes des histoires les plus populaires: «Tintin et le Mystère de La Toison d’or» (1961), «L'Affaire Tournesol» (1964), «Tintin et Le Temple du Soleil» (1969). Ces courts ou long-métrages ont été réalisés soit en prise de vue réelles, soit par le procédé de l’animation. 

Mais en 2011, Steven Spielberg a révolutionné le style en usant de la technologie de la capture de mouvement (‘motion capture’, en anglais) pour son film «Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne». Le résultat était bluffant et inédit. En outre, un casting impressionnant prêtait ses traits aux différents personnages: Jamie Bell en Tintin, Andy Serkis en Capitaine Haddock ou Nick Frost et Simon Pegg en Dupond et Dupont.

Une suite est prévue; elle doit être réalisée par Peter Jackson. Mais aucune date de sortie n’a encore été annoncée. 

Les Schtroumpfs

Voilà d’autres personnages bien belges qui ont touché le monde entier! Les albums des petits hommes bleus de Peyo se vendent par millions, de l’Asie à l’Amérique. Par contre, leur nom a parfois dû être adapté à la prononciation locale. Aux Etats-Unis, les Schtroumpfs s’appellent les « Smurfs », ce qui n’est pas encore si différent de la version française. Par contre, en Espagne, ce sont les « Pitufos », au Japon, les « Sumafu », et en Islande, les « Strumpar »! 

En 2011 et 2017, le réalisateur Raja Gosnell et les studios Sony Pictures ont consacré une trilogie aux Schtroumpfs. Les scénarios des films s’inspirent librement de l’univers de Peyo, sans suivre une bande dessinée en particulier. Dans le premier film, intitulé simplement « Les Schtroumpfs », six Schtroumpfs sont aspirés par un vortex alors qu’ils essayent d’échapper au méchant Gargamel. Ils se retrouvent alors en pleine ville de New York. Perdus au milieu d’un monde qui leur est totalement inconnu, ils vont devoir trouver le moyen de rentrer chez eux

À sa sortie, le film se classe premier du box-office américain. Les deux suites auront toutefois moins de succès.

Snowpiercer

Il n’y a pas qu’en Europe que 7e et 9e arts s’entremêlent. En 2013, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho décide d’adapter la bande dessinée française «Le Transperceneige», créée par Jacques Lob et Jean-Marc Rochette et sortie en trois albums entre 1982 et 1984. Dans les années 2000, Bong Joon-ho, qui est un adepte des boutiques de BD de Séoul, y découvre la trilogie du «Transperceneige» et est immédiatement fasciné par l’histoire. Si bien que quelques années plus tard, il en fait un film. 

L’histoire nous immerge dans un monde futuriste, où une expérience sur le changement climatique qui tourne mal plonge la Terre dans une ère glaciaire. Seuls quelques survivants ont trouvé refuge à bord d’un train qui fait le tour du monde. Tout ce petit monde tente de maintenir une forme d’équilibre, alors que les tensions et les injustices sont nombreuses. Au casting, on retrouve Chris Evans, Ed Harris ou encore Tilda Swinton

Il s’agit du premier film en anglais pour Bong Joon-ho, qui réalisera ensuite « Okja » puis « Parasite », dans le style atypique qui lui est propre. «Le Transperceneige» a également été adapté en série par Netflix. 

 

V pour Vendetta

On le sait moins, mais ce film culte des années 2000 est inspiré d’une bande dessinée, ou plus exactement d’un roman graphique. «V pour Vendetta» est tout d’abord l’oeuvre d’Alan Moore (pour le scénario) et de David Lloyd (pour les dessins), deux Britanniques. Entre 1982 et 1990, ils commencent à publier leurs planches dans le périodique anglais «Warrior». Lorsque celui-ci met fin à sa publication, les Américains de DC Comics incitent Moore et Lloyd à poursuivre leur série. Ils publieront un total de 10 albums.

En 2005, Warner Bros désire adapter «V pour Vendetta» au cinéma. Ils demandent aux Wachowski, les créateurs de «Matrix», d’en écrire le scénario. C’est James McTeigue qui se charge de la réalisation. Le trio concocte alors un petit bijou qui aura de grandes répercussions. 

Comme la BD, le film nous plonge dans un univers dystopique, où l’on suit le personnage de V, un révolutionnaire anarchiste, toujours vêtu d'un masque de Guy Fawkes. V élabore des actions pour lutter contre la tyrannie du gouvernement et convaincre le peuple de se battre pour retrouver sa liberté. Il fait alors la rencontre d’Evey Hammond, unne jeune femme perdue et soumise, qu’il prend sous son aile. 

«V pour Vendetta» aborde les sujets du totalitarisme, de l’anarchisme, de la religion, de l’identité de la sexualité ou encore du terrorisme. Le film a été autant encensé que critiqué, ce qui a contribué à sa popularité. À la suite du film, le masque de Guy Fawkes est devenu le symbole de la communauté Anonymous, entre autres. Preuve de l’impact du film sur notre imaginaire.

Dans un registre moins sombre et plus familial, retrouvez « Boule & Bill » ce dimanche soir à 21h05 sur France 3

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

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