L'union fait le film: Annabella Nezri, la productrice-aventurière

Pour ce sixième épisode de notre série sur le milieu du cinéma, nous partons à la rencontre d'Annabella Nezri. La productrice belge se livre à notre expert et critique de cinéma Tanguy Dekeyser sur son parcours, ses choix professionnels et ses inspirations.

Fondatrice de sa propre société de production Kwassa Films en 2014, aux côtés de Clément Manuel, Annabella Nezri tend à produire des projets originaux mais accessibles à un large public. Le dernier exemple en date n'est autre que la comédie 'Losers Revolution' avec des acteurs comme Kody ou Thomas Ancora. Auparavant, la société avait également donné naissance à 'Jumbo', film de Zoé Wittock qui raconte une histoire particulière entre une jeune femme et une machine dans un parc d'attractions.
L'art du projet

Mais quel est véritablement le rôle d'un producteur ? Son objectif premier est de trouver des projets. Cela ne s'arrête cependant pas là. Il y a également une partie artistique à développer. Il faut également faire en sorte de financer le film. Il s'agit, en fin de compte, d'un métier très varié.

La ligne éditoriale d'Annabella Nezri est assez clair. Elle souhaite faire des sujets assez osés, atypiques, qui peuvent toucher un public large. À travers la comédie ou le documentaire, elle veut s'aventurer dans des domaines moins abordés dans le monde francophone. Ce n'est pas anodin puisque la productrice a un penchant pour les films de genre. Duelles, film de Olivier Masset-Depasse avec Veerle Baetens, l'a notamment particulièrement marqué par sa construction.

Annabella Nezri évoque également avec nous l'impact de la crise du coronavirus sur ses activités, en passant de la sortie de 'Losers Revolution' aux derniers jours de tournage de 'Unseen'.

Toujours plus de "L'union fait le film" ?
Épisode 1: à la rencontre du producteur Jacques-Henri Bronckart
Épisode 2: Kody, du stand up au cinéma
Épisode 3: Solange Cicurel, l'avocate devenue réalisatrice
Épisode 4: Marie Enthoven, la scénariste à l'inspiration débordante
Épisode 5: l'univers visuel de Thomas Ancora