Que sont devenus les "nouveaux Messi" ?

Sports | Lionel Messi, peut-être le meilleur joueur de tous les temps, fête ses 33 ans ce mercredi 24 juin. Ces dernières années, dès qu'un jeune joueur ressemble de près ou de loin à la Pulga, la presse mondiale ose la comparaison et l'appelle " Le nouveau Messi". Proximus Pickx a sélectionné cinq cracks qui ont dû porter ce poids et évalue l'impact que cette étiquette a eu sur leur carrière.

De Pickx

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1. Bojan Krkic, le Messi catalan

Il n'est pas surprenant que nombre des successeurs naturels de Messi soient originaires de La Masia, le centre d'entraînement mondialement connu du FC Barcelone, où La Pulga a également été formée et moulée. Messi lui-même avait à peine percé au Barça lorsque son successeur est venu frapper à la porte de l'équipe première. Bojan Krkic, un Espagnol d'origine serbe, a véritablement impressionné chez les jeunes en marquant plus de 800 buts. Une grande carrière l'attend, d'autant plus qu'il fait ses débuts en Liga aux côtés de Messi ou encore Ronaldinho. Malheureusement, l'éclosion n'a pas eu lieu et l'entraîneur Pep Guardiola ne l'a pas conservé. Après des passages à l'AS Rome, à l'Ajax et à Stoke City, Krkic, 29 ans, évolue aujourd'hui à l'Impact de Montreal. Bojan lui-même s'est déjà résigné à son sort : "Je connais mes qualités et je sais que je ne suis pas Messi", avait déclaré l'attaquant à The Guardian. "Je suis Bojan. Quand les gens disent 'ce garçon n'était pas le nouveau Messi', je ne peux qu'être d'accord".

2. Sardar Azmoun, le Messi iranien

L'exemple de Sardar Azmoun, le Messi iranien, montre que les nouveaux Messi ne circulent pas seulement en Catalogne ou, par extension, en Europe. Azmoun ressemble pourtant davantage à Zlatan Ibrahimovic, tant physiquement qu'en termes de style de jeu, mais il porte ce titre davantage pour l'espoir de succès qu'il incarne pour son pays. La star iranienne de 25 ans fait le beau temps en Russie depuis sept ans maintenant, d'abord avec le Rubin Kazan et depuis cette saison avec le Zénith Saint-Pétersbourg. Arsenal serait très intéressé par son profil qui, même s'il ne ressemble pas à Messi, est très alléchant.

3. Nguyen Cong Phuong, le Messi vietnamien

La Jupiler Pro League, également, a accueilli un "nouveau Messi". Nguyen Cong Phuong, également connu sous le nom de Messi vietnamien, a été présenté avec un grand enthousiasme à Saint-Trond au début de cette saison. Sur 21 matchs potentiels, le Vietnamien n'a disputé que 20 minutes sous les couleurs canaries. Et il faut dire qu'il s'est distingué davantage par sa coupe de cheveux excentrique que par ses qualités de footballeur. En janvier 2020, il a finalement signé son retour dans son pays natal.

4. Martin Ödegaard, le Messi norvégien

Il est difficile de savoir aujourd'hui si Martin Ödegaard suivra un jour les traces de Lionel Messi. En tout cas, après quelques années difficiles, la révélation norvégienne refait peu à peu surface. À la suite de ses débuts de rêve avec Strømsgodset à l'âge de 15 ans à peine, l'Europe entière se passionne pour ce prodige norvégien. L'énorme battage médiatique qui entoure le milieu offensif lui vaut un transfert prestigieux au Real Madrid, où il est amené à mûrir pendant deux ans dans l'équipe B. Prêté à Heerenveen puis à Vitesse, le milieu de 21 ans s'affirme pleinement cette saison avec la Real Sociedad. Ödegaard pourrait enfin faire ses preuves la saison prochaine au Real Madrid et, qui sait, renforcer encore un peu plus la comparaison avec la Pulga.

5. Mo Salah, le Messi égyptien

Peut-être celui qui s'en rapproche le plus. Mo Salah, la machine à buts égyptienne de Liverpool, a reçu l'étiquette de nouveau Messi pendant sa période au FC Bâle. Le roi égyptien impressionne tout comme Messi avec ses courses à toute vitesse balle au pied. Après un passage infructueux à Chelsea, l'Égyptien s'est imposé à l'AS Rome avant d'exploser totalement sous les ordres de Jürgen Klopp. En trois saisons chez les Reds, Salah a déjà marqué 91 buts (144 matchs). Après avoir raflé la Ligue des champions, il soulèvera bientôt un premier titre d'Angleterre avec Liverpool qui attend ça depuis 30 ans. A l'avenir, nous pourrions bien parler des "nouveaux Salah" en lieu et place du nouveau Messi...

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