Nick Kyrgios, un talent aux multiples visages

Sports | Dans ce nouvel épisode de notre rubrique "Enfants terribles", nous zoomons sur Nick Kyrgios. Le talentueux tennisman de 25 ans est présent depuis 7 ans maintenant sur le circuit ATP, où il attire surtout l'attention par ses pitreries et autres accès de colère sur les courts.

De Pickx

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Nicholas Hilmy Kyrgios voit le jour le 27 avril 1995 à Canberra. Il apparaît rapidement que le colosse australien de 1m93 possède un talent incontestable pour le tennis, même si le jeune Nick, en tant que fan des Celtics de Boston, se voit plutôt faire carrière dans le basket. Sous la pression de ses parents, un peintre gréco-australien et une ingénieure informatique malaisienne, il se tourne toutefois vers le tennis.

En tant qu'ancien numéro 1 mondial chez les juniors, Kyrgios débarque dans le monde professionnel en 2013 avec quelques références. Mais le célèbre bad boy alterne le meilleur et le pire sur les courts. Il réussit à battre des joueurs de classe mondiale comme Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic lors de leur première confrontation, mais laisse également filer les matches qui ne le motivent pas plus que ça. The Wild Thing ne compte "que" 6 titres ATP à son palmarès jusqu'à présent, mais aurait sans doute pu en décrocher bien plus avec un peu plus de self-control et de discipline.

Provocations, insultes et lancers de raquette

Kyrgios semble être lancé après sa victoire contre le numéro un mondial Rafael Nadal et un quart de finale à Wimbledon en 2014, mais son indéniable talent va bientôt passer au second plan, le joueur se faisant plus souvent remarquer par ses insultes adressées aux arbitres et ses innombrables lancers de raquette.

Enumérer toutes les frasques de Special K nous prendrait trop de temps, mais nous en avons tout de même sélectionné quelques-unes. En 2015, il s'en est pris au Suisse Stan Wawrinka en plein match en lui lançant: "Kokkinakis (un compatriote de Kyrgios, ndlr.) a couché avec ta petite amie, désolé de te le dire". Un dérapage qui lui valut une amende de 25.000 dollars et une suspension de 28 jours. Le début d'une longue série. Lors d'un match contre Mischa Zverev, le frère aîné d'Alexander, en 2016, l'Australien n'avait tout simplement pas envie de jouer. Il a décidé de balancer le match de manière peu respectueuse. Un nouvel écart qui lui vaudra une grosse amende et une suspension de trois mois.

Une amende record

Quiconque pensait que Kyrgios tirerait les leçons de ses innombrables sanctions ne connaît pas bien le personnage. Car au cours des années suivantes, les dérapages se succèdent. Il décroche notamment son téléphone lors d'un match de double mixte et mime une masturbation lors d'un match avec Marin Cilic au tournoi ATP de Londres en 2018.

Dommage, car Special K est doté d'un talent exceptionnel et régale souvent le public lorsqu'il joue la balle entre ses jambes (un "tweener" dans le jargon tennistique) ou lorsqu'il sort un service à la cuillère de nulle part. Mais ses coups de colère ne disparaissent pas.

Lors du tournoi ATP de Miami, il s'en prend à un spectateur, mais c'est lors du tournoi de Cincinatti que les fusibles sautent véritablement chez Kyrgios. Tout au long du match, il invective l'arbitre de chaise Fergus Murphy. Frustré après avoir donné un point à son adversaire après une nouvelle faute, Kyrgios se rend aux vestiaires pour une "pause toilettes" mais ne se calme pas. Sa défaite actée, l'Australien ne trouve rien de mieux que de cracher en direction de l'arbitre. Il est condamné à une amende de 113.000 dollars, la plus importante de l'histoire du tennis.

Espérons que la coupure imposée par le coronavirus aura réussi à un peu calmer le bad boy, afin que son talent l'emporte enfin sur son instabilité...

Fan de notre série sur les enfants terribles dans le monde du sport? Lisez notre article sur Anthony Vanden Borre.

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