One day, one goal: la légende Baggio crucifie la Juventus

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Après des années passées dans les meilleurs clubs d’Italie, le grand Roberto Baggio finira sa carrière à Brescia. Même à 34 ans, l’attaquant n’a rien perdu de son sens du but, comme il le prouvera face à la Juventus.

De Pickx

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Roberto Baggio est une légende du foot italien. En plus de vingt ans de carrière, il a joué pour les plus grands clubs (Fiorentina, Juventus, AC Milan, Inter Milan) et gagné de prestigieux trophées: deux championnats, une Coupe d’Italie et la Coupe UEFA (ancêtre de la Ligue Europa). Considéré comme un des plus grands attaquants italiens de l’histoire, il est même élu Ballon d’Or en 1993.

Formé dans le petit club de Vicence, Baggio rejoint la Fiorentina en 1986. Il est âgé de 19 ans quand il y fait ses débuts en Serie A. Ses performances prometteuses lui ouvrent les portes de l’équipe nationale deux ans plus tard. Après quatre saisons à Florence, le joueur rejoint la Juventus de Turin, le rival historique. Le transfert fera scandale chez les supporters de la Viola, au point que des émeutes éclatent dans la ville. 

Aussi bon meneur que buteur

Pourtant, Baggio monte en puissance à Turin et s’affirme progressivement comme un leader. Sa technique et son intelligence de jeu en font un meneur élégant mais redoutable, car il est aussi à l’aise à la passe qu’à la conclusion.

Après avoir tout gagné avec la Vieille Dame, Roberto Baggio rejoint l’AC Milan en 1995. Malgré une belle première saison, ses prestations sont décevantes l’année suivante. Il tente alors de se relancer à Bologne, où il ne passe qu’une saison avant de partir pour l’Inter Milan. Les Nerazzuris sont alors dans une mauvaise passe. Pour se sortir de l’ornière, le club a pour ambition de former un duo de choc en attaque, en associant Baggio et la pépite brésilienne Ronaldo

Malheureusement, l’Italien est vite relégué au second plan après l’arrivée de son compatriote Christian Vieri. En outre, le courant passe mal avec son entraîneur, Marcelo Lippi, qui le laisse souvent sur le banc. Au terme de la saison 1999-2000, l’Inter ne prolonge pas Baggio, qui se retrouve sans club.

Un but de grande classe

Le club de Brescia saisit alors l’occasion et recrute l’attaquant. Baggio y apporte une nouvelle énergie. Alors qu’avant son arrivée, l’équipe n’avait jamais réussi à se maintenir en Serie A, les « années Baggio » seront synonymes de sérénité pour Brescia, qui conserve sa place dans l’élite pendant quatre ans. Pour Baggio aussi, ce transfert est vécu comme un second souffle. Le meneur retrouve sa grinta et ses stats: pour sa première saison, il plante dix buts et donne dix assists. 

Il fera la démonstration de son talent retrouvé le 1er avril 2001, contre son ancien club, la Juventus. Ce jour-là, le milieu de terrain de Brescia est occupé par un certain Andrea Pirlo, formé au club. Ce dernier récupère la balle dans le rond central. Son oeil avisé aperçoit alors Baggio, positionné en pointe. Ni une ni deux, le jeune Pirlo envoie une passe en profondeur lobée qui surpasse toute la défense turinoise. Baggio est seul devant le grand Van der Sar lorsque le ballon atterrit dans ses pieds. D’un incroyable contrôle orienté, en première touche, l’Italien met le gardien dans le vent. Il n’a plus alors qu’à pousser le ballon au fond. À 34 ans, Baggio prouve sa encore grande classe et sa qualité de finition. 

Baggio terminera sa carrière à Brescia en 2004. Le club sera relégué la saison suivant son départ, preuve de l’impact du joueur sur les résultats de l’équipe. Brescia retirera son numéro 10 en hommage à son illustre attaquant.

Revivez ci-dessous le contrôle parfait et le but de Roberto Baggio contre la Juventus. 

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