Paul-José Mpoku sur son départ du Standard: “Pour une fois, j’ai voulu penser à moi”

Sports | Pour ce 3ème épisode du Grand Débrief spécial "Lockdown", Vincenzo Ciuro et son équipe recevaient virtuellement l’ancien joueur du Standard de Liège Paul-José Mpoku, désormais actif à Abou Dabi.

De Pickx

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Confiné avec sa famille sous le soleil d’Abu Dhabi, l’international congolais est revenu sur son départ du Standard pour le club d’Al-Wahda au mercato de janvier dernier. Selon lui, le moment était venu de sauter le pas après avoir déjà reçu plusieurs offres ces dernières années. “Cette fois-ci, je me suis dit qu’il fallait que je pense un peu plus à moi et ma famille, après avoir eu l'habitude de faire passer les intérêts du club et des autres avant les miens. Je ne regrette rien, ça fait partie de la vie.”

“J’ai fait comprendre au club que je ne voulais pas laisser passer cette offre. On en avait reçues d’autres par le passé, parfois plus élevées pour le club ou pour moi, et je n’ai jamais rien dit. Mais je ne voulais pas me battre car si le transfert ne se réalisait pas, je devais rester au Standard et continuer à me donner à fond. J’ai fait comprendre que je voulais partir. Je n’ai pas de problème avec eux et je ne pense pas qu’ils en ont avec moi.”

Mais lorsqu’on lui demande s’il estime que la direction liégeoise a été correcte avec lui au moment de partir, l’ancien capitaine des Rouches élude la question et sort son “joker”, avant de préciser: "Oui, j'ai dû payer ma liberté".

"Certains clubs ne sont pas corrects"

L’équipe du Grand Débrief est également revenue sur l’actualité chaude du football belge, avec notamment l’assemblée générale de la Pro league de ce vendredi 15 mai en ligne de mire. Celle-ci est censée doit valider l'arrêt définitif de la saison de football en Belgique. CEO de l’Union Saint-Gilloise, Philippe Bormans fait partie du groupe de travail qui devra émettre des propositions concrètes lors de cette assemblée générale. “Nous allons avoir des discussions animées, mais une chose est sûre: on ne jouera plus. La décision du gouvernement fédérale est très claire, on doit donc trouver une solution.“

Le scénario “à la hollandaise” proposé par le président du Standard de Liège Bruno Venanzi, qui plaide l’uniformité et suggère qu’aucun champion ne soit sacré s’il n’y a pas de descendant, ne convainc pas Philippe Bormans. Le CEO de l’Union déplore par ailleurs le fait que certains clubs essayent de profiter de la situation pour servir leurs propres intérêts. “Nous avons disputé 29 matches sur 30 de la phase classique, notre situation n’est pas comparable à celle d’autres pays. Il faut respecter une certaine logique et il ne serait pas correct que certains clubs tentent de profiter de la situation.”

Conscient qu’aucune solution ne fera l’unanimité parmi les clubs, il estime qu’un compromis entre 20 ou 22 clubs (sur 24) est possible. Une saison à 18 clubs comme le propose le Club Bruges est-elle dès lors probable? “Je pense qu'il faut réfléchir dans cette direction, mais ça ne veut pas dire que je suis totalement d’accord avec leur proposition. Il faut en discuter avec les clubs, et ce n’est pas un débat qu’on doit avoir dans la presse.” Avant d’ajouter que la solution doit être favorable aux plus petits clubs. “C’est à nous de décider de leur futur, nous devons donc un peu les défendre. Cela signifie peut-être qu’on se dirige vers une saison de transition.”

Revivez l'intégralité du Grand Débrief du lundi 11 mai ci-dessous:

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