Ultimate team version Diables Rouges: l'arrière-gauche

Sports | Pour le deuxième épisode de notre nouvelle série visant à dresser le onze idéal de notre équipe nationale, nous vous proposons quatre joueurs évoluant au poste d'arrière-gauche.

De Pickx

Publié le 12.05.20

1min

1. Vital Borkelmans

Si Vital Borkelmans était encore sur les terrains de football aujourd'hui, il aurait sans doute fait encore mieux que lors de ses meilleures années au Club Bruges. Borkelmans disposait en effet de toutes les caractéristiques du latéral gauche moderne: de la vitesse, des tacles tranchants et une mentalité offensive. Inépuisable sur son flanc, Borkelmans fut surnommé "Het Brommerke" (la mobylette en français). Il a vécu ses plus grands moments sur la scène internationale à l'occasion des Coupes du monde de 1994 et 1998. En tant qu'entraîneur, il a également connu ses heures de gloire avec l'équipe nationale. Il fut l'adjoint de Marc Wilmots et a vécu de très près l'épopée des Diables lors de la Coupe du monde 2014 et de l'Euro 2016.

2. Jean Thissen

Jean "Jeannot" Thissen nous ramène un peu plus loin dans le temps. Ce dernier a connu ses heures de gloire au Standard et à Anderlecht de la fin des années 60 à la fin des années 70. Avec les Rouches, il remporte trois titres nationaux et à Anderlecht, quatre trophées européens. Avec l'équipe nationale, celui qui était considéré comme un défenseur très dur connaît des hauts et des bas. Si la Coupe du monde 1970 au Mexique fut un fiasco en raison du mal du pays dans toute l'équipe, l'Euro deux ans plus tard fut un succès avec une belle troisième place. En 1973, lors d'un match contre les Pays-Bas, il pense envoyer les Belges à la Coupe du monde 1974 en Allemagne de l'Ouest, mais son but est injustement refusé pour hors-jeu.

3. Michel Renquin

Lorsque Thissen décide de mettre un terme à sa carrière internationale, son jeune remplaçant est impatient de prendre sa place. Michel Renquin. Icône au Standard, il ne gagnera cependant jamais de titres avec les Rouches, empétrés dans l'affaire Bellemans. Il remporte son seul trophée national en Suisse, avec Servette Genève. Avec les Diables Rouges, il vit ses meilleurs moments dans les années 80. Lors du championnat d'Europe de 1980, les Diables rouges atteignent la finale mais la perdent contre l'Allemagne de l'Ouest. Renquin est également de la partie lors des Coupes du monde de 1982 et 1986. Il joue notamment un rôle clé au Mexique, où les Diables Rouges atteignent les demi-finales, mais devront s'incliner contre l'Argentine de Diego Maradona.

4. Jan Vertonghen

Faisant partie de la génération dorée et en tant que joueur le plus capé des Diables Rouges, Jan Vertonghen n'a pas besoin d'être présenté. Super Jan fait partie des meubles de la Premier League et de l'équipe nationale depuis des années. En 2007, Vertonghen fait ses débuts avec les Diables. Dix ans plus tard, il dépasse le nombre de sélections de Jan Ceulemans et un an plus tard, il dépasse le cap des 100 sélections. Vertonghen a disputé deux Coupes du monde, en 2014 et 2018, et un Euro en 2016. Contre la Corée du Sud en 2014, il inscrit le seul but du match, mais son goal contre le Japon lors de la dernière Coupe du monde ne sera pas oublié de sitôt. Alors que les Belges sont menés 0-2 en huitième de finale, Vertonghen marque le but de la tête le plus lointain de l'histoire de la Coupe du monde. L'amorce d'une remontada fulgurante.