On this day: naissance de Bjarne Riis

Sports | Bjarne Lykkegård Riis voyait le jour le 3 avril 1964. Le parcours du coureur cycliste reconverti en directeur sportif a fait couler beaucoup d'encre. Portrait.

De Pickx

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Bjarne Riis donne ses premiers coups de pédale dans sa petite ville natale de Herning, au Danemark. En 1986, à l'âge de 22 ans, il fait ses débuts professionnels au sein de la modeste équipe Roland. Mais Riis entame une belle progression et se constitue un joli palmarès. Il fut cependant longtemps soupçonné de dopage, qu'il finit par admettre des années plus tard. Son après-carrière de directeur sportif sera elle aussi entachée de scandales de dopage.

Des débuts timides

Riis ne connaît pas une ascension fulgurante dès ses débuts. Il lui faut attendre 1988, lorsque l'ancien vainqueur du Tour Laurent Fignon fait appel à ses services pour ajouter le Tour de la Communauté Européenne – une sorte de mini-tour à l'époque – à son palmarès. Riis rejoint alors l'équipe du Système U de Fignon et devient son serviteur les années suivantes. En 1989, le Danois aide Fignon à remporter le Giro et s'offre également sa première victoire professionnelle dans la neuvième étape de ce même Tour d'Italie.

Il doit néanmoins attendre 1993 pour véritablement percer. Cette année-là, "l'aigle de Herning" empoche à nouveau une étape du Giro, mais répond également présent au plus haut niveau lors du Tour de France. Il y remporte une étape et termine cinquième du classement général. Un an plus tard, il devient le premier Danois à monter sur un podium du Tour en finissant troisième.

Le Tour 1996 comme apogée

En 1996, Riis rejoint l'équipe allemande Telekom. Grâce entre autres à une victoire dans la neuvième étape raccourcie vers Sestrières, Riis s'assure la victoire finale devant son jeune coéquipier Jan Ullrich, mettant ainsi fin au règne de Miguel Indurain, qui venait de remporter les cinq derniers Tours.

L'année suivante, Riis, grand favori du Tour, doit s'incliner devant son coéquipier Ullrich. Cette même année, il s'offre l'Amstel Gold Race au terme d'un solo époustouflant sous une pluie battante.

La carrière de Riis connaît une fin malheureuse lorsqu'il chute sur le Tour de Suisse 1999. Des blessures au coude et au genou l'ont obligé à ranger son vélo au printemps 2000.

Dopage

La carrière de Bjarne Riis a néanmoins constamment été marquée par des soupçons de dopage. Le coureur fut même surnommé “monsieur 60%” en raison de son taux d'hématocrite anormalement élevé. La légende raconte qu’il devait se lever plusieurs fois pendant la nuit afin de ne pas succomber à un arrêt cardiaque.

Après des années de déni, Riis confirme les rumeurs en 2007, après les aveux de ses anciens coéquipiers de Telekom, Erik Zabel, Rolf Aldag et Brian Holm. Riis a dans un premier temps perdu sa victoire sur le Tour, avant d’être finalement réintégré au palmarès, bien qu'un astérisque figure derrière son nom.

Manager à succès

Entre-temps, le Danois a entamé une brillante carrière de directeur sportif à la tête de l'équipe CSC. Il guide notamment Ivan Basso vers la victoire finale au Giro 2006, remporte le Tour à deux reprises (Carlos Sastre en 2008 et Andy Schleck en 2010) et dirige Alberto Contador lors de sa victoire finale sur la Vuelta 2012.

Mais une fois de plus, les rumeurs de dopage se multiplient. Selon le repenti Tyler Hamilton, Riis a même explicitement encouragé le dopage dans l'équipe. Et Ivan Basso fut également été discrédité en raison de son implication dans l'Affaire Puerto.

Lorsque l'excentrique Russe Oleg Tinkov a repris l'équipe de Riis en 2013, le parcours de Riis a rapidement pris fin. Il est libéré par l'équipe en 2015, mais le virus du vélo ne l'a pas quitté pour autant. Au début de cette année, le Danois de 56 ans a fait son retour en tant que directeur d'équipe de l'équipe du World Tour NTT Pro Ccycling, qui compte notamment ses rangs le détenteur du record de l'heure Victor Campenaerts.

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