On this day: naissance d’Igor Astarloa

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Le cycliste espagnol Igor Astarloa fête aujourd’hui ses 43 ans. Amoureux des classiques, ce baroudeur a mené une belle carrière de 2000 à 2009, dont l'apogée fut un titre de champion du monde. 

De Pickx

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Igor Astarloa est né Ermua, au Pays basque espagnol, le 29 mars 1976. Il commence le cyclisme en amateur, avant de passer pro en 2000 dans l'équipe italienne Mercatone Uno-Albacom. Il rejoint alors le grand Marco Pantani (vainqueur des Tours de France et d'Italie 1998) et Stefano Garzelli, qui vient de remporter le Giro.

Durant la saison 2001, Astarloa enchaîne les bons résultats sur les courses d’un jour ou par étapes, telles que Tirreno-Adriatico ou les classiques ardennaises (il termine 11e de Liège-Bastogne-Liège pour sa première participation). Il remporte sa première victoire professionnelle le 15 avril sur la Klasika Primavera en Espagne. L’année suivante, il quitte son équipe pour signer chez Saeco, devenant un coéquipier de Danilo Di Luca (futur vainqueur du Tour d’Italie). 

Victoire sur la Flèche wallonne et champion du monde

L’année 2003 sera la plus belle de la carrière d’Astarloa. Cette saison-là, il fait partie des coureurs principaux de sa formation pour les classiques. Après une dixième place sur l’Amstel Gold Race, l’Espagnol a de bonnes jambes. Trois jours plus tard, il participe à la Flèche Wallonne. À 130 kilomètres de l’arrivée, il s’échappe avec 15 autres coureurs, fidèle à son style de baroudeur. Le peloton grappille des secondes,mais l’échappée maintient un écart d'une minute à 30 kilomètres de l’arrivée. Astarloa tente le tout pour le tout et lance une attaque à 10 kilomètres de l'arrivée. Seul son compatriote Aitor Osa peut suivre, mais Astarloa dépose son rival à 200 mètres de l’arrivée. Le coureur vient de gagner sa première grande course. Il devient également le premier Espagnol à remporter la classique belge.

En octobre, Igor Astarloa participe aux championnats du monde sur route à Hamilton, au Canada. Toujours aussi fougueux, il s’immisce dans une échappée comprenant notamment le Belge Peter Van Petegem et l’Italien Paolo Bettini. À l’entame des cinq kilomètres, l'Espagnol s’échappe seul. Alejandro Valverde tentera de la rattraper, mais en vain. Astarloa est sacré champion du monde à 27 ans. C’est la plus belle victoire de sa carrière.

L'affaire Cofidis met un frein

En 2004, Astarloa passe chez Cofidis, qui lui confie un rôle de leader sur les classiques. L’année commence bien pour lui avec une 4e place au classement général de Tirreno-Adriatico et une 6e place à Milan-San Remo, soit ses meilleures performances sur ces deux courses. Mais la fête sera de courte durée. En avril, sa formation est empêtrée dans l’« affaire Cofidis ». L’équipe est visée par une enquête sur un trafic de produits dopants et décide de se retirer de toute compétition. Pour son grand malheur, Astarloa est donc privé des classiques ardennaises. Heureusement, il est épargné par le procès, les faits étant survenus avant son arrivée chez Cofidis. 

Le champion du monde quitte la formation française, en pleine tempête, pour rejoindre Lampre (aujourd’hui UAE Emirates). Il n’engrange toutefois aucun résultat significatif. Il est même forcé à l’abandon aux Jeux olympiques d’Athènes et au Tour d’Espagne, alors qu’il faisait pourtant partie des favoris. En octobre, Astarloa défend son titre de champion du monde à Vérone, en Italie. Mais il termine à la 64e place. Petite consolation: c’est son compatriote Oscar Freire, en grande forme cette année-là, qui remporte l’épreuve. 

Une fin de carrière entachée par des soupçons

L’année suivante, Astarloa rejoint l'équipe sud-africaine Barloworld, mais celle-ci n’est pas toujours invitée sur les grandes courses. Il décroche sa dernière victoire importante sur la semi-classique Milan-Turin. De manière générale, ses performances sont clairement moins bonnes que par le passé. 

Astarloa essaie de se relancer en 2006 en signant chez la formation allemande Milram, qui participe au ProTour (aujourd’hui World Tour). Il fait partie des leaders au côté des sprinteurs Erik Zabel et Alessandro Petacchi. Malgré de belles ambitions, sa saison est loin d’être exceptionnelle

En 2008, Milram met fin à son contrat en raison des soupçons de dopage qui pèsent au-dessus du coureur. L’UCI épinglera également Astarloa pour des irrégularités dans son profil sanguin. Cet épisode est synonyme de fin de carrière pour l’Espagnol. Suspendu par son équipe, il décide de prendre sa retraite, à 33 ans. 

On se souviendra d’Astarloa comme un spécialiste des classiques, au profil de baroudeur. L’Espagnol n’avait pas peur d’attaquer tôt, sûr de son endurance. Les classiques ardennaises figuraient clairement parmi ses épreuves de prédilection. Le coureur sera également un des artisans de la grandeur de l’Espagne pendant les années 2000, en pleine rivalité avec l’Italie. Deux pays qui auront vu grandir et briller Igor Astarloa.

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