Quentin Tarantino en 10 chansons

Musique | Tout le monde connaît Quentin Tarantino : « Pulp Fiction », « Inglorious Basterds », « Once Upon a Time… in Hollywood », « Une nuit en enfer », etc. Ce réalisateur enchaîne les films cultes comme des perles. Et il les accompagne systématiquement d’une musique puissante, souvent écrite par des artistes de série B relativement inconnus ou des artistes cultes de la scène underground qui se retrouvent soudainement sous le feu des projecteurs. Nous avons sélectionné 10 chansons issues de la discothèque cinématographique de Quentin Tarantino.

De MF

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« Son of a Preacher Man » - Dusty Springfield

Ce tube sort tout droit de « Pulp Fiction ». Le contraste est amusant : Vincent Vega emmène Mia Wallace chez lui et met la chanson « Son of a Preacher Man » qui annonce ironiquement ce qui va arriver. Parce que les démons de l’enfer vont se déchaîner. Oui, regardez le film. Dusty Springfield chante de façon un peu ringarde (si, quand même !) et s’oppose à la consommation d’alcool et de drogue qui va suivre. La chanson fut un tube (y compris la version d’Aretha Franklin un peu plus tard). Jugez-en par vous-même. 

« Girl, You’ll Be a Woman Soon » - Urge Overkill

Autre chanson extraite de « Pulp Fiction », comme si Mia Wallace était « soudainement devenue une femme ». Ce choix est particulièrement judicieux pour l’une des scènes de fête les plus inquiétantes jamais tournées (indépendamment de la scène des toilettes dans « Trainspotting »). La chanson est une reprise de Neil Diamond et Urge Overkill était, au début des années 90, un groupe obscur de la scène underground américaine. Jusqu’à ce que ce titre lui confère une notoriété mondiale. C’est sombre, noir même et parfaitement dans l’air du temps. Ce fut le plus gros succès de l’histoire d'Urge Overkill. 

« You Never Can Tell » - Chuck Berry

Chuck Berry ! On twiste et on se dandine sur ce classique du rock’n’roll ! Tout se passe au Jack Rabbit Slim’s où un concours de twist est organisé. À l’époque, cette chanson a déjà 30 ans et elle redevient subitement un tube. Il s’agit aussi d’un clin d’œil au passé de danseur de John Travolta. « J’ai cru comprendre que Marsellus Wallace, mon mari, ton patron, t’avait demandé d’être aux petits soins pour moi et de satisfaire MES MOINDRES DÉSIRS. Alors, je veux danser. Je veux qu’on gagne et je veux avoir ce trophée. Alors, à toi de jouer. » Et ils l’ont fait ! 

« Jungle Boogie » - Kool & The Gang

Oui, en plein cœur des années 1980, Kool &The Gang était particulièrement à la mode avec des tubes comme « Get Down It » et le kitschissime « Celebration », que Tarantino a décidé de dépoussiérer. Mais avant de faire du funkpop, les membres de K&TG chantaient des titres plus obscurs, du funk lourd. « Jungle Boogie » est, à l’instar d'« Open Sesame » et d'« Hollywood Swinging », un tube caractéristique des années 70. Montez le son ! 

« Across 110th Street » - Bobby Womack

« Jackie Brown » joue agréablement avec le principe du « Je vais t’avoir ». C’est un excellent film qui rend hommage aux films de la Blaxploitation avec une magnifique bande originale. S’il ne fallait retenir qu’une chanson ? « Across 110th Street » qui fait référence à un film policier de 1972. Tarantino en fait un recyclage post-moderne. Où se trouve la 110th Street ? À New York. Mais, évitez d’y mettre les pieds. 

« Battle Without Honor Or Humanity » -Tomoyasu Hotei

Tomoyasu Hotei était inconnu et plutôt mal aimé jusqu’à ce que Tarantino vienne le chercher et le fasse passer du statut d’artiste underground à celui de star. La vie tient parfois à peu de choses. Cette chanson est épique. Une batterie grasse, la basse, des guitares qui sifflent, une référence au début des années 60… C’est une chanson idéale pour la scène et pour représenter la folie meurtrière de Crazy 88 dans « Kill Bill » (quel film, mais quel film !). 

« Bang Bang (My Baby Shot Me Down) » - Nancy Sinatra

La fille de… Il semble que ce soit cette chanson qui ait inspiré le film, non ? L’histoire d’une femme qui se fait tirer dessus et rêve de se venger. Quoi qu’il en soit, c’est génial. À voir ! La chanson date de 1966 et avait à l’origine été enregistrée par Cher. Minimaliste, belle, ingénieuse et parfaitement conforme à l’atmosphère du film. 

« Cat People (Putting Out Fire) » - David Bowie

Chanson issue d'« Inglorious Basterds ». Sortie en 1980, elle illustre un film dont l’action se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Tout est possible ! Avec un voice-over de Samuel L. Jackson. Tarantino sait y faire pour créer de délicieux mélanges et comme c’est souvent le cas, il a choisi une chanson qui colle parfaitement à son film. On voit comment Shosanna (Mélanie Laurent) s’active pour mettre le feu. Pas facile à éteindre ! 

« Django » - Luis Bacalov & Rocky Roberts

Rocky comment ? C’est lui qui a écrit la BO du premier western de Quentin Tarantino. Luis Bacalov et Rocky Roberts n’étaient pas au courant, mais c’est sur la base des paroles de cette chanson que Tarantino a écrit son film. Rocky Roberts était un chanteur italo-américain qui avait connu un certain succès avec une chanson italienne, « Stasero Mi Butto », qui s’était tout de même écoulée à 3,7 millions d’exemplaires. Il nous a quittés en 2005. 

« Who Did That To You? » - John Legend

John Legend ! Il est apparu pour la première fois sous les radars avec « Get Lifted », un album, un rien mielleux, qui l’a immédiatement propulsé au rang de star. Cette chanson n’est pas dans le style habituel de John Legend, mais elle a un truc. C’est une nouvelle belle découverte de Quentin Tarantino. Sur YouTube, un fan a écrit : « Moi avant cette scène = hey, c’est un film vraiment cool. Moi après cette scène et toutes celles qui ont suivi : c’est le truc le plus cool que j’aie vu de toute ma vie ! »



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