Qui sont les favoris du Tour de France 2019 ?

Sports | Les prétendants au maillot jaune, les coureurs à suivre, les chances des Belges, on vous dit tout ce qu'il faut savoir sur la Grande Boucle qui débute ce samedi en Belgique.

De Pickx

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Ce samedi 6 juillet, le départ de la 106e édition du Tour de France sera donné à Bruxelles. En l’absence de Chris Froome et Tom Dumoulin, la lutte pour le maillot jaunesemble plus ouverte que jamais. Geraint Thomas pourra-t-il reconduire son titre ou la Grande Boucle connaîtra-t-elle un vainqueur inédit ? Quels sprinters seront les plus véloces ? Et que peut-on attendre des 21 coureurs belges au départ ?

Geraint Thomas

Vainqueur l’an dernier, Geraint Thomas ne se présente pas au Tour de France dans les meilleures conditions. En cause, sa chute spectaculaire lors du dernier Tour de Suisse. Si en 2018 il avait pu bénéficier du fait que l’attention de ses adversaires était concentrée sur Chris Froome en début de Tour, il en sera tout autrement cette année.

Egan Bernal

Le plus grand concurrent de Geraint Thomas est peut-être l’un de ses équipiers au sein de Team Ineos, à savoir Egan Bernal. Le Colombien de 22 ans devrait se mettre au service de son leader, mais ses victoires à Paris-Nice et au Tour de Suisse en font l’un des prétendants sérieux au maillot jaune. Il ne s’agit que de sa deuxième participation au Tour de France, mais son équipe possède suffisamment d’expérience pour pallier les défauts de jeunesse de son coureur.

Nairo Quintana

Souvent placé, jamais gagnant. Nairo Quintana compte déjà trois podiums sur le Tour, le dernier en 2016. S’il a déjà gagné le Giro et la Vuelta, il a toujours manqué quelque chose au grimpeur colombien pour ramener le maillot jaune à Paris. Y parviendra-t-il cette année ? Cette saison, il s’est notamment classé 2e de Paris-Nice derrière son compatriote Bernal.
 
Avec Alejandro Valverde et Mikel Landa, Nairo Quintana pourra compter sur deux lieutenants de grande valeur au sein de l’équipe Movistar. 4e du Giro cette année, Landa a déjà terminé à deux reprises dans le top 10 du Tour. Du côté du vétéran Valverde, on peut davantage s’attendre à des attaques pour tenter de gagner une étape. Il est en tout cas en forme, comme en témoigne son titre de champion d’Espagne remporté le week-end dernier.

Jakob Fuglsang

À 34 ans, Jakob Fuglsang semble dans la forme de sa vie chez Astana. Le vice-champion olympique a réalisé un excellent printemps avec une deuxième place à Strade Bianche et à la Flèche wallonne, une troisième place à l’Amstel Gold Race et, cerise sur le gâteau, une victoire à Liège-Bastogne-Liège. Pour préparer le Tour de France, le Danois a disputé le Dauphiné. Son meilleur résultat au Tour : une 7e place en 2013. Réussira-t-il à se hisser sur le podium cette année ?

Adam Yates

Son frère jumeau Simon a gagné le Tour d’Espagne l’an dernier et s’est classé 8e du Giro au printemps, Adam Yates aura-t-il la même réussite sur le Tour de France ? Cette saison, le leader de Mitchelton-Scott a en tout cas collectionné les places d’honneur : 5e de la Ruta del Sol, 2e de Tirreno-Adriatico, 2e du Tour de Catalogne et 5e du Tour du Pays basque avec 2 victoires d’étape. Au Dauphiné, il a porté le maillot de leader durant trois jours avant d’abandonner pour raisons médicales. 4e à Paris en 2016, l’an dernier il avait réalisé une décevante 29e place.

Thibaut Pinot

La France voit en lui un successeur possible à Bernard Hinault, dernier vainqueur français du Tour en 1985. Troisième en 2014, il a ensuite connu des années plus difficiles. L’an dernier, il n’était même pas au départ après avoir abandonné au Tour d’Italie, épuisé. Cette année, il a basé toute sa saison sur le Tour de France et sa 5e place au Dauphiné est de bon augure. Autre espoir français au sein de l’équipe Groupama-FDJ : David Gaudu. À 22 ans, le coureur breton représente l’avenir.

Les outsiders

Romain Bardet représente aussi un bel espoir pour la France puisqu’il s’est déjà hissé à deux reprises sur le podium à Paris. Et comme cette année, le nombre de kilomètres contre-la-montre est relativement limité, le parcours devrait lui convenir. Suffisamment pour pouvoir gagner ?
 
Avec le forfait de Tom Dumoulin, les espoirs néerlandais sont eux en berne. Ils peuvent néanmoins compter sur Steven Kruijswijk (Team Jumbo-Visma) qui avait terminé 5e l’an dernier. S’il fait mieux cette année, le podium sera peut-être à sa portée.
Dauphin de Christopher Froome en 2017.

Chez Education First, on misera sur Rigoberto Uran. L’an dernier, le coureur colombien avait abandonné après une chute dans l’étape des pavés. Avec Tejay Van Garderen (2e au Dauphiné et à deux reprises dans le top 5 sur le Tour) et Michael Woods, Education First aura plusieurs fers au feu.
 
Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) est l’autre ancien vainqueur au départ du Tour cette année. 2e du Giro au printemps, dans quel état de forme se présente-t-il sur le Tour ?
 
Chez Trek-Segafredo, Richie Porte (photo) est le leader incontesté. Ancien lieutenant de Chris Froome et 5e du Tour en 2016, il reste sur deux abandons consécutifs à la suite d’une chute. À 34 ans, il peut enfin jouer sa carte personnelle au classement général. Bauke Mollema est l’autre homme fort de l’équipe, le Néerlandais a terminé 5e du dernier Giro.
 
Chez Bora-Hansgrohe, tous les yeux seront bien entendu rivés sur Peter Sagan, la véritable star du peloton. Pour ce qui est des ambitions pour le classement final, Emanuel Buchmann représente la meilleure chance de l’équipe. L’Allemand est monté sur le podium du Tour du Pays basque et du Dauphiné.
 
Chez Deceuninck-Quick Step, c’est l’Espagnol de 24 ans Enric Mas qui portera les espoirs de l’équipe. Il s’est classé 2e au Tour d’Espagne la saison dernière.

Les sprinteurs

Le Tour de France ne se résume pas à la lutte pour le classement final puisque les meilleurs sprinteurs du circuit sont également présents. Peter Sagan tentera lui de remporter son 7e maillot vert, ce qui lui permettrait de battre le record d’Erik Zabel. Après un printemps en dents de scie, il a gagné une étape du Tour de Suisse. Ses principaux concurrents pour le maillot vert sont Alexander Kristoff, Michael Matthews et Edvald Boasson Hagen.

Les baroudeurs

Pour un cycliste, gagner une étape du Tour de France est un rêve. Quand on n’est ni sprinteur ni grimpeur, cela passe souvent par une échappée. À ce petit jeu, Deceuninck-Quick Step possède un atout maître en la personne de Julian Alaphilippe. Le Français a réalisé un excellent printemps et l’an dernier, il avait remporté deux étapes de montagne ainsi que le maillot à pois sur le Tour. En 2017, c’est son compatriote Warren Barguil qui avait réalisé cette performance. Ce sont deux hommes à surveiller dans les Alpes et les Pyrénées.
 
Parmi les habitués des échappées, citons aussi Magnus Cort Nielsen, Luis Leon Sanchez et bien sûr notre compatriote Thomas De Gendt qui est certainement le plus grand attaquant du peloton. La saison dernière, cela lui avait permis de gagner le classement de la montagne au Tour d’Espagne. Greg Van Avermaet et Tim Wellens ont également une bonne carte à jouer. Le champion olympique aimerait retrouver le maillot jaune qu’il a déjà porté à deux reprises et Tim Wellens a lui déjà gagné deux étapes au Giro.

Les Belges

Samedi, 21 coureurs belges prendront le départ du Tour. Parmi eux, Wout Van Aert, le champion de Belgique du contre-la-montre qui tentera de tirer son épingle du jeu dans le chrono, même s’il est avant tout au Tour dans un rôle d’équipier.
 
En plus de Van Avermaet, Wellens et De Gendt, Tiesj Benoot (photo) pourrait aussi revendiquer une victoire d’étape. 4e du Tour de Suisse, il est dans un pic de forme. Dylan Teuns reste lui aussi sur de bonnes performances au Dauphiné avec une victoire d’étape et une 6e place au classement général.
 
Jens Debusschere sera le sprinteur de Katusha. Rapide également, Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) semble tout de même un cran en dessous des meilleurs sprinteurs du peloton. Parmi les autres Belges que l’on pourrait voir à l’attaque, citons Serge Pauwels, équipier de Greg Van Avermaet chez CCC, le duo Frederik Backaert et Aimé De Gendt chez Wanty-Gobert, ainsi que Jens Keukeleire et Maxime Monfort chez Lotto-Soudal. Oliver Naesen (AG2R La Mondiale) et Yves Lampaert (Deceuninck-Quick Step) auront eux pour mission de servir leur leader.

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