Ce qu'il faut savoir sur " Alita : Battle Angel "

Cinéma | Le 5 août, « Alita : Battle Angel » fera son entrée dans le catalogue à la demande de Proximus Pickx. Voici quelques détails utiles à savoir avant de vous lover dans votre fauteuil pour découvrir ce nouveau film.

De MF

Publié le 05.08.19

2min

Ce qu'il faut savoir sur « Alita : Battle Angel »

Si ce film est produit par James Cameron, le personnage d'Alita ne sort pas tout droit de son imagination. En effet, on le doit au dessinateur de manga japonais Yukito Kishiro. Cameron étant un immense fan de Gunnm, la série manga dont Alita est le personnage principal, il a décidé de s'envoler vers le Japon pour demander personnellement à Kishiro l'autorisation d'en faire l'adaptation sur grand écran. C'est comme ça qu'est née la cyborg Alita.

Tout a commencé...

En 2004, environ. « Alita: Battle Angel » a donc parcouru un long voyage avant de débarquer sur grand écran. James Cameron a travaillé sur ce film pendant quinze ans, mais il a mené plusieurs autres projets à bien avant celui-là, notamment « Avatar ». Ce n'est qu'en 2017 qu'il s'est véritablement consacré à « Alita: Battle Angel », un long métrage à ne pas manquer qui est finalement sorti deux ans plus tard.

Le meilleur de la technologie

Vous avez vu « Avatar » ? C'est grâce à la technologie développée sur le tournage de ce film qu'Alita a pu voir le jour. Le personnage du cyborg a en effet été entièrement créé sur ordinateur, comme Neytiri dans « Avatar » et César dans « La Planète des Singes ». Le défi était donc de taille pour l'actrice Rosa Salazar qui interprète Alita, mais le résultat est bluffant. Jugez-en par vous-même dans l'extrait ci-dessous.

Tout est dans les yeux

Les grands yeux un peu irréalistes d'Alita ont fait l'objet de nombreuses discussions. Ce choix de James Cameron était dicté par sa volonté de rester le plus fidèle possible au style manga. Mais ce n'est pas tout, car pour lui, les yeux sont une fenêtre avec vue sur l'âme et c'est par là que passent toutes les émotions. Et cela nous vaut des scènes remarquables !

Moins d'armes, plus d'épées

« Terminator » est un film où les armes tiennent un rôle très important à l'inverse d'« Alita: Battle Angel ». Le corps cybernétique d'Alita est une arme en lui-même : une force phénoménale, ultralumineuse et presque invincible. Mais avec leurs bras en forme de faucille, ses poursuivants ne doivent pas être pris à la légère. Ne vous attendez pas à des fusillades spectaculaires, même si vous assisterez à de véritables combats.

Une équipe composée d'un seul homme

Non, ce n'est pas James Cameron qui se trouve derrière la caméra pour « Alita: Battle Angel », mais Robert Rodriguez. Il possède un surnom tout à fait particulier : « The one-man-filmcrew ». Pourquoi ? Parce que contrairement à d'autres réalisateurs, il réalise, produit, écrit et monte ses films lui-même. Il s'occupe de tout et il n'en va pas autrement dans ce film.

La voix de Dua Lipa

La musique de ce film est l'œuvre de Tom Holkenborg. Et qui a-t-il choisi pour interpréter la chanson du film ? Dua Lipa en personne. La chanson « Swan Song », sortie en janvier, a connu un grand succès. Comment aurait-il pu en être autrement ?

Rosa qui ?

On a pu voir Rosa Salazar dans « American Horror Story » ainsi que dans la saga « Le Labyrinthe ». Alita est le premier véritable grand rôle de l'actrice de 33 ans. Une chose est certaine, on n'a pas fini d'entendre parler d'elle.

Essai #2

Les véritables fans de manga le savent, ce film n'est pas la toute première apparition d'Alita au cinéma. En 1993, le réalisateur de films d'animation Hiroshi Fukutomi avait déjà adapté les aventures de ce personnage. Deux tomes de cette série en neuf volumes ont été adaptés en dessin animé, mais le succès ne fut pas au rendez-vous. La deuxième tentative sera-t-elle la bonne ?

Y aura-t-il une suite ?

Dès que le générique de fin de ce film cyber punk se termine, une seule question s'impose à vous : y aura-t-il une suite ? Bonne nouvelle, la série manga dont est tiré « Alita: Battle Angel » comporte neuf volumes. Donc oui, il y a suffisamment de matière pour écrire un deuxième, un troisième, voire un quatrième film.